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"L'armée doit faire des concessions"
ABDEREZZAK MAKRI L'A DECLARE HIER
Publié dans L'Expression le 14 - 05 - 2019


Le patron du MSP
Faisant référence au chef d'état-major, le président du MSP estime qu'on ne peut pas lutter contre la corruption et refuser d'aller vers une transition.
Le président du Mouvement de la société pour la paix, Abderezzak Makri, a appelé l'institution militaire à assumer pleinement ses responsabilités pour trouver une sortie de crise. Intervenant, hier, au forum hebdomadaire d'El Moudjahid, le patron du parti n'est pas allé par quatre chemins pour dire clairement que la solution à la crise n'est pas aussi compliquée. «Nous sommes conscients du poids de l'institution militaire dans la décision politique, c'est pourquoi nous appelons le chef d'état-major de l'ANP a trouver des solutions, comme il l'a fait pour la démission de Bouteflika à travers l'application de l'article», a-t-il proprement dit.
Convaincu qu'il est quasiment impossible de tenir l'élection de juillet prochain, l'hôte du forum a invité le chef d'état-major à accompagner le processus de transition politique pour éviter de mener le pays à la dérive. «Celui qui veut organiser l'élection présidentielle le 4 juillet prochain veut sérieusement diviser le peuple algérien», a affirmé l'invité d'El Moudjahid qui rappelle que le mouvement populaire a encore exprimé son refus du maintien de cet agenda. Le patron du MSP estime qu'on ne peut pas opérer un forcing contre la volonté d'un peuple qui manifeste pacifiquement et réclame le changement. Abderezzak Makri est allé plus loin dans ses propos en accusant des parties qui veulent mener le pays au chaos. «Il y a des extrémistes qui veulent semer la pagaille en Algérie et leur seul souci est de sauter sur les institutions de l'Etat», a-t-il averti. Le fils spirituel de Mahfoud Nahnah a salué la lutte sans relâche menée contre la corruption, tout en soulignant qu'elle doit être accompagnée par un véritable processus de transition. «Oui à la lutte contre la corruption, mais pas au détriment de la démocratie», a-t-il insisté. Faisant référence au chef d'état-major, Makri estime qu'«on ne peut pas lutter contre la corruption et refuser d'aller vers une transition». Le président du MSP a appelé à la poursuite du mouvement populaire et le maintien de la mobilisation jusqu'à la satisfaction des revendications. Faisant un constat sur le mouvement populaire, Makri tire un bilan positif marqué par deux éléments essentiels, à savoir l'annulation du projet de cinquième mandat et la traduction des corrompus devant la justice. Cependant, il juge que l'essentiel de l'objectif n'est pas encore atteint, à savoir le processus de transition politique. «Sans le processus de transition aucun changement ne sera possible», a-t-il réitéré avant d'ajouter «nous sommes toujours dans l'ère de Bouteflika». Makri a même développé sa vision autour de la sortie de crise qui doit passer impérativement par le départ de Bensalah et le gouvernement de Bedoui pour laisser place à une instance qui sera présidée par une personnalité politique qui fait le consensus, pour entamer le processus de transition. Selon lui, la période de transition peut aller sur six à neuf mois pour permettre de nommer un nouveau gouvernement de compétences et opérer des changements dans certaines lois, afin d'assurer des élections transparentes. Revenant sur les menaces d'emprisonnement qui pèsent sur les hommes politiques, le patron du MSP défie toute personne détenant des preuves contre lui dans des complots ou détournement de fond.


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