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Il sera institutionnalisé prochainement
6E EDITION DU FESTIVAL DU FILM AMAZIGH
Publié dans L'Expression le 28 - 12 - 2005

Mme Toumi garantit que les conditions essentielles de sa pérennité, en tant que manifestation culturelle, seront élaborées.
Le coup d'envoi du Festival du film amazigh a eu lieu lundi dernier à Ghardaïa, porte du désert. La 6e édition de cet événement a eu, faut-il le souligner, dès le début, son lot de désorganisation puisque la presse, arrivée tard la nuit, n'a pas assisté à l'ouverture du festival, qui apprend-on, a été marquée par la présence du wali de Ghardaïa.
Placé sous l'égide du ministère de la Culture, l'ouverture de ce festival a été marquée notamment par le discours de Mme Khalida Toumi qui se dit heureuse de parrainer cette 6e édition du festival. Elle «a salué la bonne idée de choisir Ghardaïa et son décor féérique afin d'abriter une manifestation culturelle qui prend de l'ampleur, en s'imposant comme une rencontre attendue par les cinéphiles et atteint l'intérêt des professionnels du cinéma». En effet, l'objectif essentiel du festival du film amazigh, assurera Khalida Toumi, «est de présenter la production filmique nationale et internationale sous une optique culturelle, artistique et sociologique . Il se veut aussi le reflet des expressions qui composent notre personnalité, notre mémoire et notre histoire». Ainsi, mettant l'accent sur l'importance qu'accorde l'Etat algérien à la culture amazighe, le ministère de la Culture envisage donc d'institutionnaliser ce festival du film amazigh. On va «garantir, indique Mme Toumi, les conditions essentielles de la pérennité de son développement en tant que manifestation culturelle». Le commissaire du festival, Si El Hachemi Assad, soulignera la pluralité linguistique et culturelle en Algérie en mettant en exergue le segment amazigh. Il dira à ce sujet: «Notre festival se sent comme un promoteur et se veut un acteur efficace dans la réhabilitation de l'amazighité. C'est aussi un cadre de concorde et de fraternité dans l'action culturelle». Et de préciser: «L'institutionnalisation n'est pas une fin en soi mais constitue un outil déterminant pour la réalisation d'une oeuvre colossale, passionnante et créatrice».
La cérémonie d'ouverture fut ainsi achevée par la projection du film en hors compétition Tanja de Hassan Legzouli parlant en chleuh (berbère marocain). Hier, Ghardaïa se réveillait timidement sur l'air du festival conjugué à la température mitigée qui règnait à l'extérieur en ce mois hivernal. Les habitants de cette ville ont eu, en tout cas, droit également aux prestations, baroud pétant, des olympiades et autre marathon des dunes, se déroulant à plus de 12 km de là.
Trois événements dans une pas si grande ville que ça. Avec plus de 230 invités rien que pour le festival du film amazigh, on peut largement deviner donc l'atmosphère désordonnée dûe au manque d'infrastructure hotellière qui a pu régner le 1er jour de cette manifestation qui a vu défiler, par ailleurs, sur l'écran de la salle de cinéma de Ghardaïa hier 4 films documentaires et une fiction dont on peut citer Timouchouha n'Tberrcoqa .
(histoires de mantes religieuses) de Riadh Moulaïa. Un documentaire de 13 minutes filmé sur support Béta sp. Appelée dans la mythologie Mantiké, c'est un insecte. Il veut dire la divination. On en trouve 34 espèces en Algérie. C'est la première expérience de ce réalisateur en langue amazighe «En allant à l'université de Béjaïa, l'idée a germé de faire un documentaire d'intérêt scientifique». Le second documentaire présenté devant une salle qui se remplissait crescendo est yugurten (le roi numide Yugurtha) de Mokrane Aït Saâd. Ce documentaire de 40 minutes décrit l'époque de Jughurtha, petit fils de Massinissa. Ce dernier était un homme d'Etat qui a unifié la Numidie et qui a régné en maître. Grâce à son intelligence et sa bravoure Jugurtha s'est dévoilé comme un homme de paix à qui s'est imposée la guerre. Il était craint notamment par les Romains qui le désignaient comme «un des barbares d'Afrique». Parallèlement aux projections, se tiendront tous les jours, au centre culturel de Beni-Izguen, des ateliers de formation à destination d'une cinquantaine de jeunes gens venus des différents coins du pays.
Deux axes seront développés: Jeune cinéphiles et éducation à l'image pour enfants, tournages, prise de vue, de son, qualité d'adaptation et d'improvisation, commentaire et interview, décor, mise en scène, écriture différente, matériel et nouvelles technologies du numérique etc. Tout cela sera décortiqué et analysé, pratique à l'appui. Un rendez-vous majeur de ce festival sur lequel nous reviendrons dans notre prochaine édition.


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