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Où est passée la loi ?
Médecins fraudeurs à BOUIRA
Publié dans L'Expression le 21 - 08 - 2019

Depuis le 22 février le peuple exige un Etat de droit à travers des manifestations hebdomadaires auxquelles participe une frange particulière de la société : les médecins. Avant de revendiquer l'application sans exclusive de la loi, ces derniers ou du moins une bonne partie devrait commencer par respecter les règlements qui régissent la profession. De simples médecins généralistes exécutent des actes relevant du domaine de la chirurgie comme la circoncision.
Des chirurgiens font des césariennes quand cet acte est exclusif aux gynécologues. On a même vu des maternités privées ouvrir sans disposer d'un gynécologue, sans se pourvoir en couveuses pour les prématurés. Dans cette débandade, il y a les médecins contrôleurs de la Cnas, des généralistes qui contestent les diagnostics de spécialistes juste pour préserver l'équilibre de cette caisse et à travers leurs salaires faramineux. La loi fixe les honoraires remboursables des médecins à 80 DA pour le généraliste et 100 DA pour le spécialiste. Dans la réalité et au vu et su de tout le monde, le patient débourse entre 1000 et 1500 DA pour la consultation.
Cette situation pousse l'ensemble de la population à se rabattre sur le secteur public qui subit. Signalons aussi qu'avec la mise en place de la carte Chifa, les honoraires des médecins ne sont plus remboursés par la Cnas parce que le pharmacien garde l'ordonnance. Une autre branche de ce secteur, la chirurgie dentaire, semble échapper à tout contrôle. Un simple plombage peut vous coûter plus de 6000 DA. Là aussi l'usurpation de la fonction bat son plein puisqu'un prothésiste n'hésite pas à se faire surnommer docteur. Les grandes avancées technologiques avec les scanners, les IRM, censées faciliter le diagnostic sont l'argument avancé pour saigner le patient financièrement.
La disparition de la feuille de maladie qui servait à comptabiliser le nombre de patients pour chaque médecin facilite la fuite fiscale. Parce qu'aucun contrôle n'est établi, il n'est plus étonnant de voir des personnels du secteur public arrondir leur fin de mois dans des cabinets privés sous forme de remplacement. Parce que l'Algérie postule à un changement à travers un mouvement citoyen, chaque corporation et chaque citoyen se doivent de balayer devant leurs portes. Commençons par respecter la loi avant de l'imposer à autrui.
Le médecin, le spécialiste, l‘avocat, l'enseignant, le fonctionnaire…participent chaque vendredi au mouvement pacifique pour une Algérie meilleure
Que chacun là où il est, commence par faire convenablement son travail et participe activement à ce changement tant voulu et souhaité. En attendant ce regain de conscience, tout le monde se demande où est passée la loi ?


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