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«Il n'y a pas de vision commune»
LES BLOCAGES DE L'ALLIANCE PRESIDENTIELLE
Publié dans L'Expression le 22 - 01 - 2006


Le MSP est le seul à lancer des cris de sommation.
L'invité de l'Expression, Abderrezak Mokri, ne s'embarrasse de formules d'usage que pour dire clairement que l'Alliance présidentielle «a atteint ses limites». Il se demande si elle n'a pas été créée dans une conjoncture qui n'est plus la même. Mais essayons ensemble, avec Mokri, d'identifier ces innombrables blocages dont il parle. «Tout le monde sait que les divergences sont visibles entre le FLN et le RND», dit-il en guise d'introduction. «Il y a des problèmes sérieux.»
Mais lesquels? Revenons au tout début . «L'Alliance a été créée sur la base d'un protocole d'accord entre trois partis politiques.» On le sait. «Elle a été élaborée sur une approche philosophique autour du programme du président de la République.» Et maintenant? «L'Alliance est essoufflée ... mais l'essoufflement n'est pas propre à l'Alliance... c'est tout le pays qui l'est», ajoute-t-il. Il revient à la charge: «Les problèmes sont sérieux. Les aspects partisans dominent le débat. Mais ... en réalité, le débat est absent au sein de l'Alliance.» Le grand tort de l'Alliance est là. «Il y a absence de concertation. Les chefs sont ministres au même gouvernement, mais cela n'assure pas pour autant la concertation entre eux.» Il rappelle l'annonce des élections locales faites par Ouyahia, sans consulter ses pairs, le FLN qui ouvre des chantiers - «après tout, c'est dans un cadre partisan, il a le droit de faire ce qu'il veut»-, le dernier en date, lors du vote de la loi anticorruption, «vous avez vu ce qui s'est passé», et puis il y a ce «gouvernement de l'ombre, mais qu'est-ce que ça veut bien vouloir dire? On a un gouvernement, cela devrait suffire».
Puis, «quand un ministre de l'Alliance dit qu'il y a des gens qui sabotent l'Alliance», cela mérite des questionnements - n'est-ce pas? - sur le devenir de l'Alliance. Mais que veut concrètement le MSP? «Il n'y a pas de divergences de fond», rétorque Mokri. «Nous tenons à l'Alliance (...) nous voulons plus de transparence, plus de concertation, plus de débats au sein de l'Alliance.» Lorsque Boudjerra Soltani annonce son intention de se présenter aux présidentielles sous les couleurs de son propre parti, il n'y a-t-il pas là une menace qui consiste à dire au président Bouteflika d'intervenir pour faire redémarrer l'Alliance en panne? «Non. La décision des présidentielles revient aux institutions du parti», répond Mokri. Il enchaîne: «Il n'y a pas de vision politique dans l'alliance...Nous subissons ces griefs. Nous payons un prix énorme». Quel prix? Réponse évasive, puis: «Nous ne sommes pas disposés à payer plus.» Quoi encore? Changement de thème. A bien saisir le sens, le MSP revendique la concertation. Il veut être associé aux grandes décisions. Il est au gouvernement, certes, mais il n'est pas considéré par ses pairs comme partenaire à part entière. On pose la question à Mokri. Il répond: «Aucun parti politique ne décide.»
On entre à présent dans une nouvelle phase du discours. «La vie politique du pays est entourée d'une opacité telle qu'on ne trouve plus d'interlocuteur.» Mokri revendique «ainissement de la vie politique». Il invite les acteurs se trouvant hors champ «à intégrer les partis politiques et à agir dans la transparence» comme cela se fait dans les grandes démocraties, relève-t-il. Faut-il revoir les lois organiques relatives aux élections? Mokri n'a pas envisagé cette question. On lui rappelle qu'elles ont été votées par une instance qui n'était pas légitime. Rien à faire, il répond que toutes les lois ont leurs limites.
Le MSP n'est pas content de la situation parce qu'il ne tient pas le bout du fil. Il invite le parti majoritaire à gouverner seul. Comme ça, il aura le loisir de choisir entre le pouvoir et l'opposition. Mais le FLN n'écoute pas ses pairs. Il a tracé seul sa trajectoire et compte aller là où il veut aller. Le MSP, par contre, sait qu'il vient de l'opposition, qu'il a mis un pied dans le pouvoir et qu'il compte s'y installer, tout en menaçant de le quitter. C'est en tout cas ce qui ressort du discours de Mokri qui est -il faut le dire- issu de la nouvelle génération du personnel politique sécrété par l'APN de 1997.


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