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Hamimid veut désamorcer la bombe
VIEUX BÂTI
Publié dans L'Expression le 11 - 03 - 2006

Une expertise tendant à établir un diagnostic sur l'état de vulnérabilité du vieux bâti est lancée.
Le ministère de l'Habitat a décidé, semble-t-il, de prendre au sérieux la question du vieux bâti. Le premier responsable du secteur Mohamed Nadir Hamimid a annoncé, jeudi, le lancement d'une expertise tendant à établir un diagnostic sur l'état de vulnérabilité du vieux bâti au niveau de quatre agglomérations à savoir Alger, Annaba, Oran et Constantine.
C'est, en quelque sorte, une étude prototype dont les résultats devraient être présentés avant la fin de l'année en cours, laissa entendre le ministre. Et de préciser dans la foulée qu'il sera question, une fois les conclusions connues, de passer ensuite à l'action. C'est-à-dire, soit la réhabilitation, le confortement ou la démolition, selon le degré de fragilité. La question du vieux bâti, relancée à la suite de plusieurs catastrophes, constitue bel et bien une menace à haut risque.
Les pouvoirs publics étaient jusqu'ici aux abonnés absents, car, même si Mohamed Nadir Hamimid semble intéressé à désamorcer cette véritable bombe à retardement, il s'avère toutefois plus intéressant de mettre les bouchées doubles pour juguler le problème dans les plus brefs délais. Sanctionnant une séance de travail avec le ministère délégué aux Collectivités locales et les walis des quatre villes concernées, un groupement de trois organismes est désigné pour accomplir la tâche. Il s'agit du Centre de contrôle technique (CTC), le Centre de génie parasismique (CGS) et le Centre national des études et de la recherche en industrie du bâtiment (Cnerib).
Cette opération, d'après Saliha Aït Mesbah, directrice de la recherche et de la construction au ministère de l'Habitat, va s'articuler autour de quatre questions essentielles à savoir, investigation de l'état des lieux, identification et diagnostic, validation et recommandations, présentation des résultats et mise en place d'un système d'information géographique.
En outre, il sera question, à en croire le ministre de l'Habitat, de charger un groupe de travail d'élaborer un projet de loi déterminant les intervenants et les responsabilités de chacun dans l'opération.
En d'autres termes, il s'agit de faire naître un cadre juridique pour mener cette opération et déterminer «concrètement» ses contours. S'agit-il d'une première prise de conscience?
La question qui porte sur la durabilité de l'armature urbaine, il est utile de le reconnaître, n'a cessé d'être posée sans qu'aucun plan de prévention à long terme ne soit suggéré.
Pourtant, cette solution inévitable s'impose avec acuité. Le ministre délégué aux Collectivités locales Dahou Ould Kablia a qualifié le diagnostic de «démarche préalable à toute réalisation future dans un domaine aussi sensible que le vieux bâti».
Selon lui, il est nécessaire de procéder également à la classification du vieux bâti, indiquant sur sa lancée que «des documents portant classification de certains vieux bâtiments existent au niveau des Archives nationales».
Cette classification, jugée comme étant une première référence, avait été réalisée par des architectes français en 1930. La mission n'est pas aisée pour Mohamed Nadir Hamimid en référence à la réalité du terrain et aux constats établis par chaque wali. A Alger, sur plus de 2000 immeubles, l'enquête des autorités compétentes a révélé l'existence de «123 immeubles classés vert, plus de 800 immeubles classés orange et 47 autres immeubles classés rouge parce qu'ils menacent ruine».
Le coût du confortement des immeubles classés orange est de quelque 10.638 millions de dinars, 135 millions pour la démolition des immeubles classés rouge, alors que l'opération relogement des locataires de ces immeubles menaçant ruine est estimée à 752 millions de dinars. Quant à la capitale de l'Ouest, Oran, 1990 immeubles menacent ruine, dont 1569 appartiennent à l'Etat et 421 au privé, alors qu'à Annaba 10.000 familles souffrent du phénomène du vieux bâti.
Le wali d'Annaba a révélé au grand jour l'existence de propriétaires inconnus des vieux immeubles, chose qui pourrait compliquer davantage une situation déjà difficile. A Constantine se pose un autre phénomène, le glissement de terrain qui a, «fragilisé davantage le vieux bâti», a fait savoir le wali du Vieux Rocher.
Au-delà de la réalité amère des choses, la question du vieux bâti est nationale et mérite d'être concrètement prise en charge, tant il y va de la sécurité de dizaines de milliers de familles vivant dans des conditions de précarité et de risques extrêmes.


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