Un incendie s'est déclaré, dans la soirée de lundi dernier, dans un garage de l'Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) sise à la rue Tripoli, à Hussein Dey. Le feu a été circonscrit par les éléments de la Protection civile qui se sont dépêchés aussitôt sur les lieux. Si aucune perte humaine n'a été déplorée, le bilan, «encore provisoire» au moment où nous mettons sous presse, parle de quelques dégâts matériels, dont deux bus, ravagés par les flammes, qui se sont propagées rapidement. Le feu était violent comme en a témoigné le panache de fumée qui s'est dégagé de l'incendie, qui était visible à plusieurs kilomètres à la ronde, comme l'ont montré des vidéos et autre photos aussitôt relayées sur les réseaux sociaux. Que s'est-il réellement passé? S'agit-il d'un acte criminel ou d'un simple accident technique? En attendant les résultats de l'enquête en cours pour déterminer les causes de cet incendie, l'origine demeure encore inconnue. L'Etusa revient au- devant de la scène à travers cet incendie, après avoir vécu un épisode social qui n'est d'ailleurs pas totalement clos. Il faut savoir à ce propos que les travailleurs de l'entreprise ont déclenché dans la matinée de dimanche dernier un mouvement de grève. Un débrayage vite suspendu après la tenue d'une réunion dans l'après-midi de la journée de la protesta, (dimanche dernier), entre l'administration de l'entreprise et les membres du bureau syndical de l'Entreprise. Les bus bleus ont roulé ordinairement le lendemain, (lundi dernier) après que la direction dans une lettre ouverte à l'attention des grévistes, s'est dit prête à répondre favorablement aux revendications des grévistes. Ceux-ci ont repris le travail, hier en attendant encore des garanties quant à leurs revendications soulevées, durant la réunion précitée en vue de mettre un terme à leur grève. L'incendie d'hier remet l'Etusa au centre de l'actualité. Pour trancher cette affaire, il va falloir attendre les résultats de l'enquête. Les enquêteurs n'écartent aucune piste.