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Salim Bachi : de Annaba à Gallimard
Portrait d'écrivain
Publié dans L'Expression le 28 - 07 - 2020

Salim Bachi, originaire de la ville côtière de Annaba, est aujourd'hui l'un des écrivains algériens les plus primés et le plus talentueux de sa génération. Son talent fait l'unanimité parmi la critique et dans les milieux littéraires. Il est également prolifique. Il a à son actif pas moins de 13 livres édités dont 10 romans parmi lesquels le dernier est en attente d'édition car sa sortie a été reportée à cause de la pandémie du Covid-19. Ses autres livres sont des récits et un recueil de nouvelles. Salim Bachi a connu un franc succès littéraire dès la parution de son premier roman «Le chien d'Ulysse» aux éditions Gallimard en 2001. Ce premier roman a obtenu les faveurs de plusieurs jurys littéraires. Il a ainsi été couronné par le Prix littéraire de la vocation, le Goncourt du premier roman et la Bourse de la découverte Prince Pierre de Monaco. Salim Bachi n'a pas cessé, depuis ce premier succès, d'enchainer les romans en ponctuant, de temps à autre, ses nouveautés par un recueil de nouvelles ou un récit. À Paris, Salim Bachi, né en 1971 en Algérie, a poursuivi des études de lettres à la Sorbonne. Le premier roman de Salim Bachi a été en quelque sorte l'ainé d'une trilogie bâtie autour de la ville antique Cirta. Cette trilogie s'enchaîne avec un deuxième roman intitulé «La Kahéna» et s'achève avec un recueil de nouvelles intitulé «Les douze contes de minuit».
Dans ces trois premiers livres, la part d'autobiographie est évidente, surtout dans le premier, mais il s'agit aussi de l'histoire de l'Algérie et de la décennie du terrorisme autour de laquelle s'articule plus particulièrement «Les douze contes de minuit». Salim Bachi écrit un récit suite à une année de résidence à la villa Médicis de Rome.
Des nouvelles et des romans
Il s'agit de «Autoportrait avec Grenade», paru en 2009. Avec le rebond qu'a connu l'activité terroriste en Occident, Salim Bachi ne pouvait pas ne pas s'en inspirer pour écrire d'autres romans à l'instar de «Tuez-les tous», consacré aux attentats du 11 septembre aux Etats- Unis. Un autre roman dans la même veine est écrit et publié par Salim Bachi: « Moi Khaled Kelkal». Salim Bachi imagine et dépeint ce qui se passe dans la tête d'un terroriste qui décide d'exécuter un attentat.
Camus, James Joyce et les autres
«Le silence de Mahomet» est un roman biographique consacré au prophète de l'islam (Qsssl). Ce dernier est paru en 2008 chez Gallimard et il a frôlé le plus prestigieux des prix littéraires francophones, à savoir le Goncourt.
Ce roman a reçu en revanche le prix Goncourt des lycéens. Par la suite, Salim Bachi se penche sur un épisode de la vie d'Albert Camus dans «Un jeune homme en colère». Salim Bachi est également l'auteur du roman «Le consul» ainsi que d'un deuxième essai: «L'exil d'Ovide» paru en 2018. Salim Bachi considère James Joyce comme sa référence incontournable en littérature. Il a ainsi placé la barre très haut. C'est loin d'être un hasard si son premier roman a été intitulé «Le chien d'Ulysse».
En guise de conseil de lecture, Salim Bachi cite «Ulysse» de James Joyce. Voilà ce qu'il pense de ce roman extraordinaire et unique: «Ulysse, je l'ai découvert en terminale et ne l'ai véritablement lu qu'à la fac. Je l'ai lu assidûment pendant des années parce que j'étais à la fois fasciné par l'Odyssée, les mythes en général et la littérature moderne.
J'ai dû bien lire Ulysse cinq ou six fois en quelques années. Je crois qu'il nourrit mon travail par mes choix thématiques souvent en lien avec les mythes grecs ou arabes et ma méthode de composition. J'use et abuse souvent des monologues. Tout le monde s'exprime chez moi à la première personne même les monstres. Ulysse de James Joyce, au firmament». Il faut noter que grâce aux efforts énormes de Sofiane Hadjadj et de Selma Hellal, quelques romans de Salim Bachi ont été édités en Algérie aux éditions «Barzakh».


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