Voilà 3 mois que la Société de l'eau et de l'assainissement de Constantine (Seaco) a entamé des travaux de réparation au niveau du château d'eau Touifez, situé cité du 5-Juillet, mais sans résultats. Les coupures d'eau se poursuivent pénalisant les habitants, la gêne provoquée aux automobilistes sur une route très fréquentée et le comble, on constate l'absence totale d'ouvriers sur le chantier. S'agit-il d'un manque de moyens ou d'une absence de coordination ou encore d'incompétence? Déjà le jour de l'Aïd, plusieurs quartiers ont été privés d'eau, à l'image du Coudiat, le boulevard Belouizdad (ex-Saint-Jean), Bellevue, ainsi que les cités du 20-Août, cité Filali, Benboulaïd et Boussouf, pour ne citer que ceux-là, chose d'ailleurs pour laquelle une enquête a été ouverte, suite aux instructions du président de la République. Néanmoins, ces coupures se poursuivent sans aucun avis. L'opération, dont le lancement a été effectué en présence du wali, Saci Ahmed Abdelhafid, concerne la canalisation principale, d'un diamètre de 800 mm, laquelle a subi une importante panne, que la Seaco n'arrive toujours pas à réparer et contrairement a ce qui a été annoncé «pour ne pas léser les citoyens des quartiers susmentionnés, la desserte en eau potable ayant naturellement connu de nombreuses perturbations, la société a mis à leur disposition des camions-citernes, ce qui devrait les aider à passer la période des travaux dans les meilleures conditions». Cependant, les habitants n'ont rien vu de cela. Depuis que le chef de l'Exécutif, a assisté sur place à un exposé sur les projets en cours dans le secteur des ressources hydriques, plus rien n'a bougé. La Seaco devait par contre établir un dossier technique concernant la réhabilitation des châteaux d'eau, situés dans le quartier de Bellevue et ce, dans le but de renforcer la distribution d'eau potable au niveau des foyers du centre-ville. À ce sujet justement les habitants du 20-Août pensent que le château d'eau dans cette zone a provoqué d'importants dégâts. Dans une pétition adressée au wali, elle note qu'un glissement de terrain a été causé par le château d'eau ou les deux châteaux d'eau au niveau de la surface nord du quartier du 20-Août ce qui est visible à l'oeil nu sur la RN05 allant jusqu'à la cité Mimosa. Des fissures gravissimes au niveau des murs de certains bâtiments et celui du CEM Abdelmoumen et de l'école primaire de Kadi Boubekeur. C'est dire aussi que toutes les routes sont impraticables à cause de ce glissement de terrain qui risque de provoquer l'irréparable. Pour l'instant, aucune action sérieuse ne semble inscrite au menu des services concernés. On a, par ailleurs, constaté plusieurs fuites d'eau comme celle située à la zone industrielle et qui a causé des dommages à la route juste à quelques mètres de la direction de la Seaco. Pour être plus précis, une fuite du côté d'une supérette. A noter qu'à chaque fois qu'une chaussée est creusée sur plusieurs mètres, elle n'est jamais remise en état, d'ailleurs une pratique de la Sonelgaz quand elle achève des travaux de maintenance, ne les fignole point Des tas de terre sur les bords de la route, que les pluies emportent vers les avaloirs, ce qui donne naissance à de véritables marais. Les APC ne se sentent jamais concernées et rejettent la responsabilité sur les entreprises qui ouvrent les chantiers sans jamais se sentir concernées par l'état des lieux. Résultat des courses: c'est l'image de la ville qui est ternie.