Le tribunal pénal près la cour dfOran vient de prononcer son verdict dans l'affaire citant le propriétaire d'un hôtel situé dans la commune de Aïn El Türck, et son complice les condamnant à une peine de 5 ans de prison ferme, ces deux derniers sont accusés de trafic de drogue et de psychotropes avec transgression du confinement. Les deux mis en cause n'ont rien trouvé de mieux à faire que de verser dans le trafic de drogue, avec 1 kg de kif traité, qu'ils ont acquis et récupéré, le 15 juillet dernier, à partir de la wilaya de Aïn Témouchent. La lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes, se poursuit, en particulier celle liée à la commercialisation des stupéfiants. En effet, les éléments de la brigade de recherche et d'investigation, rattachés au groupement territorial de la Gendarmerie nationale, viennent d'opérer un grand coup en saisissant une quantité de psychotropes estimée à 56 000 comprimés de marque Lyrica, portant le sobriquet de «saroukh» ou encore «missile», ces comprimés, qui sont très souvent prescrits aux grands malades comme les cancéreux arrivés au stade final et ceux souffrant des graves traumatismes, sont très demandés vu l'effet de «nirvana» qu'ils prodiguent. Cette opération a abouti à l'arrestation de trois individus, ces derniers venant du sud du pays, transportaient leurs «marchandises» à bord d'un véhicule de marque Master. Présentés par-devant le parquet, les trois individus ont été placés sous mandat de dépôt. Après donc le kif, les comprimés hallucinants, les psychotropes. Ce trafic prend des envolées «fascinantes» à telle enseigne que les services en charge de la lutte contre ce phénomène ne chôment plus, ces derniers jours. Début du mois en cours, les policiers ont mis fin à Oran à l'activité d'un réseau criminel composé de quatre éléments, ces derniers ont créé un atelier de fabrication et de contrefaçon de comprimés psychotropes. Cette opération a été effectuée par les services de la 17e sûreté urbaine agissant sur informations, faisant état d'un groupe de malfaiteurs qui avait transformé une maison dans un quartier du centre-ville d'Oran en atelier clandestin de fabrication et de contrefaçon de psychotropes de type Ecstasy avec l'utilisation de produits pharmaceutiques mélangés à d'autres produits chimiques nocifs. La perquisition au domicile incriminé a permis à la police d'arrêter les quatre inculpés dans cette affaire et la saisie de 150 comprimés de contrefaçon et de produits utilisés dans leur fabrication dont un flacon d'un liquide violet, une pommade de la même couleur, des boîtes de médicaments vides, une poudre blanche, du dentifrice et autres matériels utilisés dans cet acte criminel, en plus d'une somme d'argent qui ont été saisis. Une procédure a été engagée contre les prévenus, âgés de 19 à 33 ans.