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«La liberté est mon pays»
UNE FEMME D'ICI ET D'AILLEURS DE FADELA M'RABET
Publié dans L'Expression le 11 - 04 - 2006

Paroles de femme qui, en toute liberté, dit son mal, dit son bien et dit son pays qui est en fait la liberté tout simplement.
Docteur en biologie et l'une des première féministes algériennes ayant défendu avec vigueur et acharnement la condition féminine en Algérie, en publiant deux ouvrages chez Maspéro en 1965 La femme algérienne, en 1967 Les Algériennes, et plus récemment en 2003, chez Balland, Une enfance singulière, réédité par l'Anep en 2004, Fédéla M'rabet poursuit ici son autobiographie en parsemant ses tranches de vie racontées tantôt amoureusement, tantôt avec forte rébellion, de passages où il est question de femmes rencontrées à l'occasion d'un voyage et sur lesquelles elle porte un regard souvent tendre mais parfois critique.
Dans Une femme d'ici et d'ailleurs, Fadéla évoque ses années d'études passées à Strasbourg, ses amies et sa rencontre avec Tarik-Maurice Maschino, le Français qui se convertit à l'islam et qu'elle épouse malgré tout. Il y est également question des femmes maliennes de Bamako qui continuaient à rire et à être joyeuses malgré la dureté de la vie qu'elles menaient contrairement aux gens du Maghreb dont elle dit dans un passage: «Au Maghreb, je suis frappée par la tristesse de la foule, par son esprit de sérieux. Par la gravité des visages, la raideur du maintien. La cité est le théâtre d'une comédie permanente, celle de l'être par le paraître».
Parfois dure en évoquant une situation précise mais souvent tendre lorsqu'il s'agit de proches, critique à l'égard des hommes maghrébins dans leur façon de traiter la femme, intransigeante lorsqu'il s'agit de violence, de rapport dominant/dominé ou race supérieure/race inférieure, l'auteur dévoile là un aspect très proéminent de sa personnalité, une force de caractère et une rébellion qui en disent long sur son parcours, sa vision des choses et surtout son refus d'une société où la femme est aliénée, rejetée ou maltraitée. Dans cet ouvrage, Fadéla M'rabet rapporte de douloureux souvenirs de l'époque coloniale, de l'indépendance et d'autres situations qui ont marqué sa vie. Elle parle longuement de son père Baba qui lui a enseigné tant de choses et à qui elle doit beaucoup. Elle évoque également le problème de la religion, des croyances et des différences d'opinion chez les uns et les autres mais qui ne devraient pas servir de conflits, elle cite ainsi le Coran qui n'est pas selon Baba « un recueil d'interdits mais un livre d'éducation spirituelle qui demandait plus de subtilité dans la réflexion que de servilité dans l'obéissance, un Coran humaniste et universaliste » ; elle parle sévèrement et avec une critique trop acerbe parfois, de l'extrémisme dans la religion, du port du foulard, des hommes maghrébins, de leur peur, de l'amour, de leur répulsion à l'idée de dévoiler des sentiments qui les rendraient fragiles et vulnérables, eux, les hommes tout puissants...
Fadéla M'Rabet, raconte en fait, les déboires d'une nation qui a tout pour réussir mais qui cherche encore son chemin dans les dédales de la politique...


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