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3 à 10 ans de prison requis contre les accusés
Gangs de quartiers à Oran
Publié dans L'Expression le 18 - 01 - 2021

La guerre lancée contre les gangs des quartiers est strictement de vigueur. Autrement dit le Code pénal est rigoureusement applicable dans tous ses articles. En effet, l'avocat général près la cour d'appel d'Oran requis des peines allant de 7 à 10 ans à l'encontre de 21 jeunes cités dans plusieurs affaires liées à «outrage à l'ordre public, outrage aux agents de l'ordre public, destruction des biens d'autrui, appartenance à des gangs». Le même procureur a requis l'annulation de la relaxe prononcée contre certains membres de ces gangs. Outre ces chefs d'accusation, les mis en cause sont poursuivis pour avoir livré bataille dans la rue, semant la terreur dans le quartier dans lequel ils sévissaient. Cette histoire a commencé le 10 octobre de l'année passée dans le quartier El Yasmine à l'est d'Oran.
Les policiers de la 24e sûreté urbaine ont été alertés, à propos d'une bataille acharnée opposant plusieurs membres de deux gangs rivaux. Dépêchés sur les lieux, les policiers ont procédé aux arrestations de plusieurs belligérants en flagrant délit de possession d'armes blanches, des bouteilles de cocktail Molotov, de gros pétards, hautement dangereux, produisant de fortes déflagrations et causant d'importantes brûlures en plus des antennes paraboliques utilisés par les bandes rivales comme boucliers lorsqu'ils se jettent mutuellement des pierres, des cocktails Molotov et autres projectiles. La majeure partie des membres de ces gangs est constituée de récidivistes.
Dans leurs constatations des dégâts occasionnés par cette bataille des deux bandes rivales, 11 blessés ont été enregistrés parmi les passants, 12 balcons et autres devantures des habitations ont été totalement détruits, d'autres ont été endommagés. Selon le rapport d'enquête, les deux bandes se disputaient le terrain pour asseoir leur notoriété à des desseins bien connus: le trafic de drogue. La loi pour lutter contre les gangs des cités est entrée en vigueur au mois de septembre dernier. L'ordonnance relative à la prévention et à la lutte contre les bandes de quartiers, promulguée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été publiée au Journal officiel. Est considéré comme une «bande de quartiers», «tout groupe, sous quelque dénomination que ce soit, composé de deux personnes ou plus, appartenant à un ou à plusieurs quartiers d'habitation, qui commet un acte ou plus dans le but de créer un climat d'insécurité, à l'intérieur des quartiers ou dans tout autre espace, ou dans le but d'en assurer le contrôle, en usant de violences morales ou physiques, exercées à l'égard des tiers, en mettant en danger leur vie, leurs libertés ou leur sécurité ou en portant atteinte à leurs biens, avec port ou utilisation d'armes blanches apparentes ou cachées».
Pour les dispositions pénales, l'ordonnance indique qu'«est passible d'une peine d'emprisonnement de 3 à 10 ans et d'une amende de 300000 DA à 1000000 DA, quiconque crée ou organise une bande de quartier, s'enrôle ou participe sous quelque forme que ce soit dans une bande de quartier, tout en connaissant son objectif, recrute une ou plusieurs personnes pour le compte d'une bande de quartier». Cette nouvelle loi stipule l'emprisonnement de 10 ans à 20 ans et d'une amende de 1000000 DA à 2000000 DA, contre quiconque qui dirige une bande de quartier ou exerce un commandement quelconque». L'ordonnance ajoute qu'il est également «puni d'un emprisonnement de 2 ans à 5 ans et d'une amende de 200000 DA à 500000 DA, quiconque encourage ou finance, sciemment, par tout moyen, une bande de quartier». Dans le même cadre, est puni «d'un emprisonnement de 5 ans à 12 ans et d'une amende de 500000 DA à 1200000 DA, quiconque oblige une personne à rejoindre une bande de quartier ou l'empêche de rompre avec elle, en utilisant la force, la menace, l'incitation, le don, la promesse, la séduction ou tout autre moyen».


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