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Makri joue les Cassandre
Il veut vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué
Publié dans L'Expression le 15 - 03 - 2021

Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri en l'occurrence, semble avoir le vent en poupe. Il ne cesse de faire allusion aux conséquences d'un processus électoral dont l'opération n'a pas encore achevé sa première étape, à savoir la révision du corps électoral.
Makri veut vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. C'est un peu paradoxal d'aborder les conséquences d'une élection législative avant l'heure et sans que cela soit entériné par des agissements et des actes y'afférents. Cela s'appelle une campagne de diversion aux relents politiciens et machiavéliques.
Le MSP est très motivé pour aller aux élections législatives anticipées. Au plan politique, cette situation est vue par ce mouvement islamiste dit modéré, comme une opportunité dans un contexte où les protagonistes politiques font face à des sérieux problèmes quant à une préparation idoine et en mesure de leur permettre d'entrer avec force dans la bataille électorale pour glaner des sièges respectables au niveau de l'Assemblée populaire nationale.
Mais qu'est-ce qui pousse Makri à avoir un ton aussi sûr et une «lecture» aussi linéaire quant à sa participation et à sa «déferlante» lors de cette élection pas comme les autres dans un contexte particulier?
Si le MSP accepte les règles du jeu, à savoir de participer à la joute des législatives anticipées, c'est que ce dernier a choisi une démarche où l'ensemble du spectre politique qui y adhère a autant de chances de parvenir à engranger des sièges. Sauf si Makri a la cartographie de cette élection avant son déroulement!
Dans un sens, Makri dit que «la prochaine élection législative constitue un rendez-vous crucial pour connaître le destin et l'avenir de l'Algérie. Le compte à rebours a commencé. Le MSP participera à ces législatives pour l'intérêt du pays. Refuser la logique démocratique et la véritable compétition électorale serait une culture annihilant et compromettant toute chance d'évolution et de progrès du pays», dans un autre sens, le président du MSP déclare aussi qu'«il y a existence de tentatives d'interférence dans la scène concurrentielle politique et partisane, la réédition des erreurs du passé conduirait aux mêmes résultats», a-t-il noté.
Makri joue les Cassandre en avançant d'emblée un tableau de malheur en se basant sur ses vaticinations et ses accusations hâtives et sans fondements juridiques. Makri n'a cure des méthodes du système dans lequel avait évolué en se reconnaissant comme partie prenante de l'alliance présidentielle durant deux décennies de pouvoir moyennant portefeuilles ministériels et autres strapontins. Ce jeu auquel se livre Makri est un vieux stratagème auquel fait recours la mouvance islamiste comme trompe-l'oeil et un moyen pour se doter d'un statut victimaire lui permettant toujours de s'arroger l'attitude visant à se montrer comme force légitime, mais les politiques lui ont usurpé son pouvoir.
Makri doit prouver à la justice que «des tentatives d'interférence dans la scène concurrentielle politique et partisane» existent réellement, autrement, ces accusations vont se retourner contre lui et par ricochet il devrait être sanctionné en bonne et due forme quant à ce genre d'errements répétitifs.
Le MSP de Makri veut profiter du contexte particulier que traverse le pays pour se positionner en embuscade. Ce mouvement qui prêche le projet de la «dawla islamiya», est plus dangereux que les autres variantes de l'islamisme politique. Les radicaux de la mouvance islamiste sont connus, ils ne font pas le jeu des raccourcis, ils affichent clairement leurs objectifs et leurs desseins. Le discours ne souffre pas de versatilités et de duplicités. Bien au contraire, ils vont droit au but, ils font l'économie de la spéculation politicienne en annonçant la couleur et le projet théocratique sans coup férir. Le MSP est le mouvement le plus rusé que la mouvance islamiste ait produit dans son histoire politique. Il est à la fois pour l'application de la chari'a, mais il ne laisse pas le cours politique sans que sa participation soit actée et ancrée dans une dynamique visant le pouvoir et l'entrisme dans les institutions.


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