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Les nuits du Ramadhan s'animent
Béjaïa
Publié dans L'Expression le 29 - 04 - 2021

15 jours après le début du mois sacré, l'ambiance des soirées ramadhanesques s'animent à Béjaïa. on en est loin de l'ambiance d'antan, mais en ville ou à la campagne, les soirées du mois sacré s'animent un peu plus sans ressembler aux veillées des plus gaies d'avant la crise sanitaire. En effet, la crise sanitaire est y beaucoup dans cette morosité. Les soirées et galas musicaux manquent tant aux habitants de la ville et ses visiteurs. Si le froid pousse jusque-là le simple citoyen à se cloîtrer chez lui, il reste encore la cherté de la vie qui contraint beaucoup de gens à se limiter de manière draconienne dans les dépenses quotidiennes. Hier soir, l'ambiance a repris de plus belle, mais les commerces vendent peu.
«Depuis le retour du beau temps, les nuits s'animent dans la ville et les consommateurs nous rendent visite chaque soir, histoire de connaître les prix et de dénicher la bonne affaire», indique ce commerçant d'habillement pour enfants au centre-ville de Béjaïa.
Après la rupture du jeûne, le citoyen de Béjaïa n'a d'autre choix que de flâner en ville ou se rendre dans les boutiques de prêt-à-porter. Au point où en est la situation il vaut mieux partir seul et ne point se hasarder en famille non pas pour des raisons sécuritaires, même si celles-ci laissent à désirer, mais pour d´autres raisons liées à la mauvaise éducation dont souffre une jeunesse ayant perdu complètement ses repères. Ils sont rares les endroits où l´on peut, comme autrefois, passer d'agréables moments en famille. «J'ai vainement cherché des lieux où se prélasser après la rupture du jeûne, histoire de profiter de ces belles nuits fraîches, on n'en a pas trouvé. Même les sites touristiques de Gouraya ne s'y prêtent plus tant les vols et les agressions sont légion et rapportés souvent sur les réseaux sociaux», déplore cette dame. Il ne reste plus que les visites familiales pour soulager les amoureux de sorties nocturnes en ce mois sacré ou encore flâner dans les rues de la ville, là où il y a du monde, histoire de se rassurer un tant soit peu.
La température, qui fait brusquement sa remontée ces derniers jours, s´y ajoute pour donner lieu à une forte tendance aux flâneries à Béjaïa alors que jadis en de pareille période on se déplaçait du fin fond des campagnes pour une promenade nocturne, un gala artistique ou pour partager le «shor» entre amis et en famille.
Fini donc tous ces temps de joie et de bonheur. La crise sanitaire la cherté de la vie et le stress engendré par une crise qui ne veut plus se dénouer, font de la capitale des Hammadites un lieu plein à craquer, de gens mais sans la joie et le bonheur d'y vivre.
Le marasme semble toucher même les meilleurs moments de détente. En effet, même les soirées musicales organisées ici et là ne sont plus de mise comme autrefois. Dans les villages enfouis ou perchés sur les hauteurs des montagnes d´Akfadou et des Babors, les distractions restent très limitées. Là aussi la situation n´est franchement pas de nature à favoriser quoi que ce soit. Dans ces localités déshéritées, les cafés sont les endroits les plus fréquentés par les jeunes notamment.
On y trouve comme loisirs les jeux dont le domino qui reste le plus prisé pour passer le temps durant cette période du mois sacré. Entre amis et copains, rien ne vaut, donc, une partie de dominos au café du village dans une ambiance conviviale. Mais le loto demeure incontestablement le jeu qui attire le plus de monde. Aussi, des garages et autres locaux sont transformés pour l´occasion en salles de tirage des pions qui s´emplissent dès la rupture du jeûne. Cette activité très lucrative se déroule dans pratiquement tous les villages de Kabylie et reste à l´origine de fortunes diverses, mais aussi de faillites retentissantes. Jouer au loto est synonyme de gagner de l´argent sans le moindre effort en passant des moments agréables. Attendre les trois derniers chiffres pour crier «au pion!» puis pouvoir stopper carrément la partie et empocher la cagnotte est le rêve de ces milliers de jeunes et moins jeunes qui s´adonnent le long d´un mois à ce jeu du hasard. Assis sur un madrier de fortune et parfois à même le sol à attendre que la chance lui sourit pour rafler une mise variant entre 500 et 2000 DA pour 20 DA de mise tel est le scénario qui se répète chaque soir en Kabylie. Pour encourager les joueurs à venir en grand nombre et à veiller le plus tard possible, les tenanciers mettent en jeu gratuitement et en fin de soirée, une parabole, un téléviseur, des chaînes stéréo et des fours micro-ondes.
Bref, l´ambiance de nuit à Béjaïa est loin, très loin, d´égaler celle d´autrefois qui était si égayée et animée et qui faisait la fierté de la capitale de la Soummam.


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