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«J'ai adoré camper le personnage de Fadel»
Samir El Hakim, comédien, à L'Expression
Publié dans L'Expression le 09 - 05 - 2021

L'Expression: On vous connait beaucoup plus au cinéma, cette année on vous a surpris dans un feuilleton télé algérien. Parlez nous de votre première expérience télévisuelle?
Samir El Hakim: C'était simple. L'équipe du feuilleton m'a appelé. On m'a contacté le plus naturellement possible. J'ai reçu le scénario. Car c'est ce que je demande toujours en premier lieu, c'est le scénario. Je l'ai lu. Ça m'a plu. Le rôle m'a charmé. J'étais heureux de lire ça et puis j'ai donné mon accord. Les choses se sont faites naturellement. Le désir chez le réalisateur de travailler avec moi ainsi que chez le producteur était important. Le désir était là. C'est ce qui m'a attiré aussi. Car pour moi c'est très important. Je ne suis pas quelqu'un qui cherche du travail. je sentais qu'on me voulait vraiment et je suis très content au final d'avoir accompli ce travail..
Votre personnage est très complexe, voire ambigu. Il parait victime, mais il se révèle parfois violent, manipulateur, agressif...Il n'est pas lisse. Il a plusieurs facettes. C'est la prison qui l'a endurci?
Aussi. mais bien avant la prison. Il paye de sa vie 20 ans de prison, parce que son oncle lui a mis de la drogue dans sa voiture, sa femme a été assassinée, il se sépare de sa fille... 20 ans en prison ce n'est pas facile. Fadel n'a pas baissé les bras. Il est sorti de prison avec des objectifs précis: Récupérer sa fille, son héritage et se venger aussi des gens qui lui ont fait du mal. Donc, oui Fadel peut être à la fois impitoyable et doux. Il peut sévir quand il veut, il est intelligent, malin, c'est un super beau personnage car il détient chez lui toutes ces facettes. Il a fait ses études en Russie aussi, il est riche...Tout ça fait la beauté de ce personnage que j'ai adoré. Il englobe en lui tout ces caractères.
Du coup, vous avez dû voir la première saison pour bien cerner et comprendre le scénario?
Oui effectivement. Car chez moi je n'ai pas de télé en fait. J'ai dû aller voir la première saison et les choses se sont faites comme ça.
Vous pensez quoi du scénario de cette année?
Je le trouve meilleur. Je le trouve abouti. Je le trouve logique. C'est ce que j'aime quand je lis un scénario pour la première fois. C'est l'aspect logique des événements, la crédibilité des personnages. Techniquement je le trouve bien écrit. C'est un super scénario qui se lit avec facilité, avec tout ce qu'il porte en lui comme charge émotionnelle, de beauté... J'ai trouvé que mon personnage était très logique dans sa trame, même s'il est ambigu, qu'il joue dans des zones d'ombre, C'est ce que j'ai aimé: la logique dans le comportement du personnage. J'ai adoré!
Avant cela, on vous a vu jouer dans un registre complètement différent. Il s'agit du long métrage «Abou Leila» d'Amin Sidi-Boumédiène. Parlez-nous un peu de ce personnage...
J'aime beaucoup les univers d' Amin Sidi-Boumédiène. Dans «Abou Leila» je campe le rôle d'un gendarme qui assiste à un accident.. Suite à cela, il accoste les deux personnages, interprétés par Lyes Salem et Slimane Benouari. Mon personnage est endurci par la décennie noire. C'est quelqu'un qui vient du nord et se retrouve dans le sud. Dans notre imaginaire collectif, on sait que, quand un agent de police commet un méfait, on l'affecte au Sahara. On se dit que le fait qu'il soit dans le désert, c'est une punition. En fait, mon personnage campe le rôle d'une personne blasée par la vie. Il a tout vu, il a vu la mort tout prés... Il se retrouve dans un lieu vide, dans le désert, c'est quelque chose d'étrange pour lui...
Si vous aviez à faire la comparaison entre vos deux personnages, entre celui d'«Abou Leila» par exemple et celui du feuilleton. Autrement dit entre le monde de la télé et celui du cinéma, notamment en termes de la direction d'acteur, du tournage...
En termes de la direction d'acteur, je n'ai pas trouvé de différence, j'entends dans ma façon de me comporter sur le plateau etc. Le réalisateur Madih Bélaïd parle beaucoup aux comédiens. Il nous met à l'aise. Je n'ai pas senti de changement. Toutefois, techniquement il y a un changement cependant. Au cinéma on travaille avec une seule caméra. Je suis à ce titre un comédien qui oublie la caméra et ce, pour être le plus vrai dans le jeu. Au tournage du feuilleton, je suis tombé sur un plateau où il y avait trois caméras! J'ai vécu des scènes où j'étais tout seul avec trois caméras, avec tout ce que cela peut entrainer comme exigence technique, les lumières pour chaque caméra...J'étais très énervé à cause de ça. J'ai dû faire avec et apprendre à jouer avec trois caméras.
Samir El Hakim regarde t-il les productions télévisuelles du mois de Ramadhan?
Non je ne regarde pas du tout.. Cette année, je regarde «Yemma» et un peu les autres séries sans plus et sans démagogie...
Quels sont vos projets aujourd'hui après ce feuilleton?
J'ai normalement un projet de long métrage, j'espère qu'il se fera, avec la réalisatrice Danièle Raymond avec qui j'ai déjà tourné dans le moyen métrage «Jardin d'Essai». Elle va tourner un long métrage dans lequel je vais camper aussi le premier rôle. J'attends avec impatience de tourner. «Jardin d'Essai» était un film avec beaucoup de mystère. Là aussi, ca va être assez énigmatique. J'espère le faire si les conditions sanitaires s y prêtent surtout. Car je tiens beaucoup à ce projet. C'est censé être tourné exclusivement à Alger. Je vais camper le rôle d'un journaliste.


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