Le Mouvement populaire du 22 février 2019 et son élan populaire historique ont été détournés par des forces obscures et populistes. L'engouement patriotique sincère pour le pays et sa souveraineté nationale lors de cet élan historique ont fait office de sauvegarde de l'Algérie qui traversait un tournant politique dangereux et qui menaçait y compris son existence en tant qu'Etat national. Le Mouvement populaire dont l'appellation a été dénaturée et transformée en une espèce de manipulation idéologique en le dotant d'une connotation islamiste feutrée pour la masse, se noie dans l'euphorie et l'endoctrinement sans que l'enjeu réel et l'objectif tracé ne soient décelés et démasqués. La mobilisation ne fait plus recette, le Hirak comme l'ont voulu les nébuleuses à la solde des officines étrangères et les organismes douteux, n'arrive plus à drainer les masses durant les vendredis et les mardis. D'ailleurs, c'est à partir de la journée du mardi que l'érosion en matière de mobilisation avait sonné le glas de la fin du Hirak des étudiants. Cela fait trois mardis maintenant que les étudiants ne sortent plus et n'observent plus des manifestations comme cela se faisait depuis la première fois durant l'année 2019. C'est la contagion du mardi à travers sa «dèche» quant à la mobilisation qui s'est complètement laminée et que le «Hirak» du vendredi ait subi un coup sévère. C'est dire que les étudiants ont eu la présence d'esprit pour en découdre avec les manipulateurs qui les utilisaient comme carburant et non pas pour l'intérêt direct du mouvement estudiantin, mais juste pour faire d'eux un piédestal afin d'arriver à leurs fins sordides et politiciennes. Quand les étudiants sont attaqués par la nébuleuse du Rachad voulant mettre main basse sur le mouvement estudiantin en traitant ceux qui n'adhérent pas à leur logique obscurantiste, de traîtres, cela ne fait qu'exacerber les divisions et les dislocations au sein dudit mouvement estudiantin. D'ailleurs, la première fissure s'est manifestée lors de la marche des étudiants à Béjaïa et Tizi Ouzou, c'était le mardi de la rupture avec l'organisation islamiste et obscurantiste du Rachad où les étudiants clamaient en choeur « Rachad dégage». C'était la fin de la partition pour cette nébuleuse aux ramifications internationales. Depuis, le mouvement de protestation populaire dans les rues a pris une autre tournure. Pourquoi les étudiants ne sortent plus en masse comme à l'accoutumée manifester? Cette question trouve sa réponse dans les slogans honnis par la majorité des Algériens et des Algériennes, à savoir des slogans s'attaquant à l'Etat national et à l'institution militaire. Mais aussi l'imposture et le mensonge comme critères irréversibles dans la propagande insidieuse et tendancieuse desdites forces obscures dans la perspective de pousser au pourrissement et exacerber le climat de la «guerre» tel que voulu par leurs maîtres d'outre-mer. C'était la dernière ligne droite qui a sonné le glas d'une nébuleuse et de ses alliés les «qui-tue-quistes».