Le match livré, vendredi dernier, par l'Equipe nationale algérienne de football face à la Tunisie, au stade Hamadi-Aguerbi de Radès nous a bien inspirés afin d'écrire les 4 vérités que l'on ne peut plus taire, car le moment est favorable! Dans l'euphorie de la victoire (2-0) des Verts qui ont déplumé et descendu les Aigles de Carthage, un seul mot peut résumer cette énième victoire: «Chapeau». L'essentiel étant la qualification au prochain Mondial, puisque le cher voeu de Belmadi a été atteint (amélioration du classement FIFA). Le match aurait pu se terminer sur un score plus lourd, si en seconde mi-temps les Verts n'avaient pas reculé et laissé le jeu à des Tunisiens fébriles, gauches, perdus dans leur illusion de battre «Tamourth», effarouchés par les noms des Algériens, dont ces deux fins et redoutables techniciens, Youssef Bélaïli et Baghdad Bounedjah, et mis en confiance par leur entraîneur Mondher «El Kbaier», devenu pour la circonstance, Mondher «Esseghaier» (le tout petit) avalé tout cru par un vorace et insatiable Djamel Belmadi, le coach national qui s'est même permis le luxe de dribbler le journaliste de la chaîne tunisienne. Oui, à la question sur le rendement de l'équipe locale, Djamel a répondu sur la production des... Fennecs. Olé!!! Bravo pour le trio magique qui a pris possession du milieu de terrain, noyant ainsi le malheureux barbu, algéro-tunisien, Aïssa Laidouni, qui était entré avec l'assurance de se... promener sur les corps inertes des Fennecs! Magnifique Larbi-Ramiz Zerrouki! Superbe Harris Belkebla! Inlassable Sofiane Feghouli! Le coach tunisien «Esseghaïer» a très mal fait en donnant pour instruction première, de jouer les «tibias-chevilles et genoux algériens»! Ajoutez à cela un arbitre «hors-jeu» et vous comprendrez la furia des Verts, qui ont mûri encore plus avec le 27e match d'invincibilité, un clin d'oeil à la wilaya de Belmadi qui semblait bien prendre le sort! Alors, s'il fallait comparer les Fennecs et les Aigles de Carthage, y a pas photo! Or, l'écart était tellement grand, que les joueurs tunisiens s'étaient retournés, telles des girouettes, cherchant un ballon qu'ils ne trouvèrent plus ni ne contrôlèrent pas ou plus, en première mi-temps, sous l'oeil complaisant de monsieur l'arbitre égyptien qui n'a pas compris qu'il se devait de prendre en considération les «évènements de novembre 2009!» Les remplaçants Slimane, Guedioura, Abeid, Touba, Ghezzal, Benayada, Ounas, Boudaoui, Zeffane, Bedrane, Oukidja et Doukha ne se sont pas ennuyés au cours de cette soirée tranquille pour tous les Algériens, où qu'ils se trouvaient. Connaissant la haine et la jalousie sportives viscérales, que possèdent les frères amoureux du ballon rond, de tous les continents, nous avons été très tôt tranquillisés par les deux buts marqués dans la première demi-heure de jeu mis en place par Belmadi! On attendit vainement que Mondher El Kebaïer (ou si vous voulez «Esseghaier»), le coach tunisien, commence à parler sur le terrain... Les dés étaient, ce soir-là, jetés et rien n'allait plus pour les «Rouges» (de honte et d'ire)! Des points noirs, cependant, ont été relevés au cours de cette soirée: À la mauvaise production de Raïs qui se permettait gratuitement le luxe de perdre inutilement du temps, et ce, malgré le fait que son équipe menait (2-0), on peut citer le coup de pied de Guedioura, qui avait pourtant trop d'expériences dans ces cas-là! Résultat des courses: des cartons cherchés et donc mérités! Un autre point noir, qui peut nous jouer de mauvais tours à l'avenir. Il s'agit des inutiles et nocives contestations des décisions de l'arbitrage. Non! Djamel, nous espérons ne plus voir six joueurs se ruant sur l'arbitre et tenter de le faire revenir sur ses décisions! C'est moche, lorsqu'on mène chez l'adversaire! Il faudra remplacer ces tentatives de «ruine» par l'étalage de la classe des Djamel Eddine Benlamri, Youssef Atal et autres, Aïssa Mandi. Au milieu de ce sympathique et infernal groupe familial, où trône cet extraordinaire Mahzez, notre sacrée pierre précieuse, qui a joué à... 30 à l'heure pour les raisons citées plus haut, tout comme ce diamant de 20 carats, Ramy Bensebaïni, comme s'il venait de sortir de la piscine de Sidi M'Cid de l'ex-Cirta, a pris tout le contrôle du côté droit du pauvre attaquant tunisien. Un mot sur l'Algéro-Tunisien barbu, l'exécrable, et revanchard Aïssa Laïdouni, qui a joué le match de sa vie de footballeur, en vain, malgré les coups bas, les croche-pieds, les coups défendus et les charges interdites mais que l'homme en noir ignorait! Non, p'tit, l'Algérie n'a nullement besoin de joueurs de ta trempe: il faudra rester à Carthage! Tu sembles si bien... À notre avis, qu'Allah fasse que, plus jamais, nous ne «rencontrions» ces pays justement «frères-ennemis»!