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La faillite de l'islamisme officiel
Ils suscitent la prudence des citoyens à leur égard après les élections législatives du 12 juin passé
Publié dans L'Expression le 15 - 06 - 2021

Les législatives anticipées du 12 juin dernier ont été entourées de supputations quant à la place des islamistes sur l'échiquier politique.
Cette question inhérente au poids de l'islamisme a fait couler beaucoup d'encre, c'est dire que les Algériens et les Algériennes suivent avec intérêt et vigilance cette «menace» islamiste.
Ce qu'il faut relever par rapport à cet «islamisme officiel», c'est que sa matrice a été réorientée de telle sorte que son travail et son objectif soient réduits dans le sillage des équilibres du pouvoir de fait sans toucher à la substance de ce dernier.
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Front pour la justice et le développement (FJD), le mouvement El-Bina et les autres dérivés de cette mouvance, sont une forme domestiquée de l'islamisme dont la sève a été complètement dépouillée à la faveur du pouvoir qui a su la normaliser et la faire entrer dans ses rouages dans l'objectif de la discréditer et de la montrer du doigt aux yeux de l'opinion publique comme étant une force à la recherche des strapontins et des privilèges politiques et financiers.
Certes, l'enjeu reste toujours posé, à savoir celui d'un projet théocratique où «la chari'a» est avancée comme alternative par les adeptes de «l'islam est la solution», mais le contexte et la conjoncture ne s'y prêtent pas. C'est dire que la menace reste intacte, mais les islamistes algériens, la variante qui fait dans l'entrisme au sein des institutions de l'Etat et au sein des structures de la société est pratiquement grillée et discréditée par l'opinion publique, même si une partie importante de cette opinion reste attachée à ce projet obscurantiste et rétrograde de par les symboles et les discours qui prolifèrent au niveau des écoles de la République ou au niveau des structures publiques, y compris certains médias et supports sur la Toile qui propagent ce discours anachronique.
Il est nécessaire de faire une analyse et une lecture sur la base de l'évolution de la situation politique dans le pays depuis l'avènement de l'«ouverture démocratique». Celle-ci n'était autre qu'une stratégie visant à permettre à l'islamisme de se présenter comme apanage pour des forces occultes au sein du pouvoir, dans la perspective de freiner toute velléité en mesure d'accélérer le processus de la démocratisation des institutions et de la société avec comme préalables, un projet de développement national où le caractère social de ladite démocratie soit renforcé et consolidé davantage.
Le libéralisme aidant, l'islamisme était le piédestal de choix pour consacrer l'option de l'«ouverture» tous azimuts de l'économie nationale et la mise en branle de la série de privatisations et le démantèlement des entreprises publiques et le tissu industriel de l'Etat.
Les islamistes Bcbg ont entériné le processus de casse en étant partie prenante dans les gouvernements successifs durant le règne du chef de l'Etat, Liamine Zeroual et celui du président déchu, Abdelaziz Bouteflika.
Ce constat joue contre les islamistes qui ont préféré s'introduire dans les rouages de l'Etat et recourir à l'entrisme avec l'idée d'avoir un ancrage officiel et attendre l'opportunité qui s'offrirait un jour pour asseoir leur projet théocratique et obscurantiste.
Cette posture d'un islamisme affairiste et opportuniste ne peut en aucuns cas constituer une menace directe sur les équilibres politiques des institutions de l'Etat, même si cela reste un enjeu machiavélique et sordide de la part des forces occultes au sein du système du pouvoir en place. Les islamistes et leur «internationale intégriste» connaissent de sérieux revers, surtout l'organisation des Frères musulmans qui a perdu tous les soutiens traditionnels dont elle bénéficie avant. Ce qu'il faut rappeler en la matière, c'est que l'islamisme reste un danger mortifère pour tout Etat qui aspire à la mise en place d'un système démocratique et social. L'islamisme est la négation de tout progrès social et politique. Il est l'antithèse même de la modernité, de la tolérance et du pluralisme politique et culturelle.


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