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Désaccord entre majorité et opposition sur la question sécuritaire
Burkina Faso
Publié dans L'Expression le 23 - 06 - 2021

Le dialogue politique national qui a réuni durant 72 heures à Ouagadougou, la majorité au pouvoir et l'opposition politique au Burkina Faso, n'a pas permis de dégager un consensus autour de la question de la gestion de la situation sécuritaire du pays, l'opposition ayant réitéré sa demande de démission du chef du gouvernement et du ministre de la Défense. «Sur le plan de la sécurité, au regard des résultats, au regard du nombre de morts et des déplacés, nous avons demandé la démission du Premier ministre et de son ministre de la Défense, mais la majorité ne nous a pas suivis dans cette position. Cela reste cependant notre position», a déclaré à la fin de la rencontre à la presse, Eddie Komboïgo, chef de file de l'opposition burkinabè. Pour le chef de la délégation des partis de la majorité présidentielle, Simon Compaoré, qui a rejeté en bloc cette demande de l'opposition, des efforts ont été faits par l'Etat pour que la loi de programmation militaire soit bien exécutée permettant une dotation conséquente des Forces de défense et de sécurité. Malgré ces acquisitions qui ont permis de renforcer la position des Forces de défense et de sécurité en matériel, en armement, en matériel roulant, des besoins subsistent. «Le dialogue politique a, à cette étape de nos débats, souhaité que le gouvernement garde une oreille attentive aux préoccupations restantes qui sont soulevées par les Forces de défense et de sécurité», a-t-il déclaré. Selon le compte rendu des travaux, il a été recommandé la mise en place d'un Fonds spécial alimenté par les citoyens et l'Etat pour appuyer et conforter les capacités d'acquisition de moyens en faveur des Forces de défense et de sécurité. Les échanges ont également porté sur certaines dispositions du décret portant création des Forces spéciales et les participants ont proposé une relecture.
Lancé jeudi dernier, le dialogue politique national qui a réuni les différentes forces politiques du Burkina Faso avait pour but d'échanger durant trois jours entre autres sur la situation sécuritaire, la révision à minima du Code électoral pour la prise en compte des réformes nécessaires, les votes dans des zones à fort déficit sécuritaire et ceux des personnes déplacées internes. Toutes les questions n'ayant pas été abordées et les participants ont annoncé une nouvelle session pour le 3 juillet 2021. Le dialogue politique s'est tenu à un moment où le Burkina Faso est encore «sous le choc de l'odieux massacre humain perpétré par les terroristes à Solhan», avait souligné le président Roch Marc Christian Kaboré à l'ouverture des travaux. «Le contexte appelle notre engagement total dans cette phase cruciale de la vie de la nation», avait-il ajouté. Dans la nuit du 4 au 5 juin, au moins 132 personnes, selon le gouvernement et 160 selon des sources locales, ont été tuées à Solhan, localité de la province du Yagha, près de la frontière avec le Mali et le Niger. Cette attaque est la plus meurtrière depuis le début de l'insurrection terroriste au Burkina Faso, il y a six ans, qui a fait plus de 1.400 morts et contraint un million de personnes à fuir leur foyer. L'attaque a également fait une quarantaine de blessés et fait plus de 7.000 déplacés».
Toujours sur le plan sécuritaire, l'armée burkinabé a annoncé lundi, dans le cadre d'une opération anti-terroriste, avoir tué onze terroristes et détruit trois bases terroristes entre le 14 et le 16 juin,dans les régions de l'Est du Burkina Faso. Du 14 au 16 juin, «sur la base de renseignements précis, une opération à été conduite par des unités du groupement de forces (du secteur Est) afin de démanteler des bases terroristes», a indiqué l'état-major dans un communiqué, ajoutant que «l'opération a consisté en un engagement aéroterrestre».Et entre le 17 et le 18 Juin, trois engins explosifs improvisés ont également été découverts et détruits dans trois autres localités de la région de l'Est, a souligné l'armée. Une «dizaine de terroristes» avaient été «neutralisés» lors d'opérations de ratissage entre le 7 et le 13 juin, après un massacre dans le village de Solhan, au Nord-Est du Burkina, a rappelé l'armée dans son communiqué. Le Burkina Faso, est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes armés affiliés au groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daesh) et à Al-Qaïda.


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