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Pénuries de «centaines de médicaments», selon les importateurs
Le Liban s'enfonce dans la crise
Publié dans L'Expression le 05 - 07 - 2021

Le syndicat des importateurs de médicaments au Liban a tiré la sonnette d'alarme, hier, sur des ruptures de stock touchant des «centaines» de produits, alors que l'effondrement économique et la crise monétaire ont frappé de plein fouet le secteur de la santé. Les pénuries en tout genre se multiplient au Liban et les autorités, à court de devises étrangères, cherchent à revoir leur système de subventions qui permettait de juguler le prix des importations, le pays traversant selon la Banque mondiale une des pires crises économiques au monde depuis 1850. «Les importations sont quasiment à l'arrêt depuis plus d'un mois», a mis en garde dans un communiqué le syndicat, expliquant que c'était en raison d'impayés depuis décembre dépassant les 600 millions de dollars que la Banque centrale n'a jamais versés aux fournisseurs étrangers, mais aussi l'absence de nouvelles lignes de crédit. Par conséquent «les compagnies importatrices sont en rupture de stock pour des centaines de médicaments essentiels utilisés dans le traitement de maladies chroniques ou graves», déplore le syndicat. «Des centaines d'autres médicaments seront en ruptures de stock d'ici la fin juillet si les importations ne reprennent pas dans les plus brefs délais.»
Les médicaments déjà touchés par des pénuries concernent le diabète, les maladies cardiaques ou la tension artérielle, mais aussi certains cancers ou la sclérose en plaques, indique le président du Syndicat Karim Gebara. «D'ici fin juillet, la situation sera catastrophique», a-t-il mis en garde, précisant que «des centaines de milliers de patients» risquaient de ne plus avoir leurs médicaments.
Lors d'une réunion jeudi, le président Michel Aoun, les ministres concernés et le gouverneur de la Banque centrale se sont mis d'accord pour «poursuivre les subventions des médicaments et des fournitures médicales», même si les produits subventionnés seraient sélectionnés selon les priorités établies par le ministère de la Santé. En pleine dépréciation de la livre libanaise, cela signifie concrètement qu'une certaine somme en dollar continuera d'être allouée par la Banque du Liban pour garantir aux importateurs l'obtention de devises étrangères à un taux plus avantageux que celui du marché noir, et limiter ainsi une hausse des prix.
M. Gebara a précisé que la Banque du Liban doit tenir la semaine prochaine une réunion concernant ce mécanisme. Le Liban connaît depuis un mois des pénuries de carburant et les files d'attente s'allongent devant les stations-service. Les subventions allouées ont été réduites fin juin, provoquant une hausse de 55% des prix à la pompe. Le manque de carburant touche aussi la production électrique et les délestages dépassent les 20 heures par jour. Les générateurs privés sont sous pression, tout en étant limités en carburant. Les hôpitaux sont également confrontés à des pénuries, et leurs stocks de carburant ne suffisent qu'à couvrir deux jours d'électricité, contre deux semaines en temps normal, a averti le chef du syndicat des hôpitaux privés Sleimane Haroun, cité, hier, par le quotidien panarabe Asharq Al-Awsat. «Pour la plupart des hôpitaux au Liban, la principale préoccupation n'est pas le variant Delta (du coronavirus) ni le manque de médicaments, mais c'est l'électricité», a tweeté samedi le directeur directeur de l'hôpital public Rafic Hariri, Firass Abiad. «Sans électricité, les appareils médicaux ne fonctionneront pas. Les vieux générateurs ne peuvent pas être branchés en continu. Quand ils tomberont en panne, des vies seront en danger.»


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