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Il y a 58 ans la «Nakba»
TERRITOIRES PALESTINIENS
Publié dans L'Expression le 16 - 05 - 2006

Les Palestiniens commémoraient hier le 58e anniversaire de la catastrophe qui a vu le partage de la Palestine.
Comme chaque année à cette date de l'année -le 15 mai plus précisément- les Palestiniens ont commémoré hier le cinquante-huitième anniversaire de la ‘'nakba'' (catastrophe) qui a vu la Palestine historique amputée et divisée entre deux communautés, la communauté arabe et la communauté juive. La catastrophe était double pour les Palestiniens qui, outre d'avoir perdu leur pays, n'ont pu, jusqu'à ce jour, établir leur Etat sur la partie qui leur revenait au moment où l'Etat hébreu constitue aujourd'hui la plus grande puissance du Moyen-Orient. Les grandes puissances mondiales qui imposèrent en 1947 (résolution 181 (II) du Conseil de sécurité, du 29 novembre 1947) le partage de la Palestine, se sont, depuis, montrées impuissantes à faire appliquer par Israël les résolutions du Conseil de sécurité notamment les résolutions 242 (1967) et 338 (1973) qui exigent le retrait d'Israël des territoires palestiniens occupés (la bande de Ghaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est). Or, en ce jour du souvenir, les Palestiniens sont plus que jamais loin de l'édification de leur Etat indépendant au moment où la population palestinienne est confrontée au boycott international qui la met au bord de la catastrophe humanitaire, victime de la politique du deux poids deux mesures de la «communauté internationale» qui a décidé l'arrêt de l'aide à l'Autorité palestinienne après la victoire du mouvement islamiste Hamas aux législatives du 25 janvier dernier. De fait, la préoccupation primordiale des Palestiniens, comme l'a exprimé hier le président Mahmoud Abbas, est la «levée du siège économique et politique (imposé aux Palestiniens)», d'une part, le retour aux négociations d'autre part, M.Abbas accusant Israël de faire obstruction à la paix.
Dans son allocution télévisée, prononcée hier, Abou Mazen qui a d'abord appelé le monde à lever «le siège économique et politique» imposé aux Palestiniens, a affirmé «Notre première priorité est de lever le siège économique et politique imposé à notre peuple, puis de mettre fin une fois pour toutes à l'occupation (israélienne) de notre terre et établir notre Etat palestinien indépendant» (l'intervention télévisée a été enregistrée avant le départ de M.Abbas à Moscou où il séjourne depuis hier). Par ailleurs, le président Abbas n'a pas manqué de souligner les obstacles créés par Israël, l'accusant de «détruire» une «solution pacifique» basée sur le principe de «deux Etats» indiquant: «La partie israélienne utilise toutes les excuses possibles pour dire au monde qu'il n'y a pas de partenaire palestinien pour des négociations», a regretté Abou Mazen qui souligne «C'est parce qu'ils (les Israéliens) veulent aller de l'avant avec leur plan unilatéral qui vise à confisquer de larges secteurs de la Cisjordanie, à inclure Jérusalem et la Vallée du Jourdain, et à annexer ce qu'ils qualifient de ‘'grands blocs de colonie''». Mahmoud Abbas relève d'autre part que «Tout cela va pratiquement détruire l'idée d'une solution passant par deux Etats», telle que formulée par la ‘'Feuille de route'', un plan de paix international, qui s'inspire notamment de la “vision” du président amérivain, George W.Bush de deux Etats, la Palestine et Israël, vivant pacifiquement côte à côte. De fait, la politique israélienne a été constante depuis la signature de l'accord d'Oslo de 1993: avoir la paix et la sécurité sans céder de territoires, ou le minimum de territoires, aux Palestiniens. C'est dans cet esprit discrétionnaire, qu'Israël s'arroge le droit de décider pour les Palestiniens -comme de choisir ses interlocuteurs palestiniens- que le Premier ministre israélien Ehud Olmert, a présenté récemment un plan qui prévoit de larges annexions de territoires palestiniens en Cisjordanie, notamment la mainmise sur la vallée du Jourdain. Selon le chef du gouvernement israélien, il s'agit d'un plan de «regroupement» des colonies juives dans l'optique d'un retrait partiel -notez la nuance ‘'un retrait partiel'' à la seule convenance d'Israël, qui, à l'évidence, ne prend pas en compte l'avis des Palestiniens.
Le fait même qu'Olmert ait donné un «ultimatum» de six mois aux Palestiniens, pour se soumettre, avant de mettre en application «son plan» -qui a pour finalité de fixer la «frontière définitive» d'Israël qui s'enfonce profondément dans les territoires palestiniens occupés- en dit long sur la paix que veut Israël lequel semble n'avoir toujours pas compris que la paix au Proche-Orient se fera avec les Palestiniens, jamais sans les Palestiniens et encore moins eux. C'est pourtant ce que nous enseignent 60 années de drame dans les territoires palestiniens où la guerre et les violences n'ont jamais quitté le devant de l'actualité.


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