Lors de l'inspection, hier, des diverses unités de cette usine, dont le taux d'avancement des travaux est estimé à 70 %, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, a souligné l'intérêt accordé par le gouvernement à l'achèvement, de cette usine, désormais propriété de l'Etat, afin qu'elle soit mise en service « dans les plus brefs délais possibles ». Le ministre a ajouté que le transfert de propriété de cette usine au Groupe public Madar Holding est de nature à «booster davantage le rythme des travaux de réalisation de ce projet, après plus de 2 années d'arrêt», estimant qu'»une fois opérationnelle, cette usine devra mettre fin à la spéculation et au monopole sur l'huile de table et les aliments de bétail», d'autant que les diverses procédures administratives ont été accomplies pour relancer cet investissement important auquel des partenaires étrangers sont associés. Une fois opérationnelle, cette usine couvrira 40 % des besoins du marché national en huile de table et 70 % en aliments du bétail. Il offrira 600 emplois permanents et près de 2 500 emplois non-permanents. La matière première utilisée sera constituée de graines de soja. La capacité de transformation de l'usine atteindra environ 6000 tonnes/jour, permettant l'extraction de 20 % d'huile (matière première) destinée aux transformateurs pour en faire de l'huile de table, alors que les 80 % restants serviront à la production des aliments du bétail.Les capacités des unités de stockage de l'usine s'élèvent à 100000 tonnes d'aliments de bétail et 30000 tonnes d'huile tandis que les capacités de transformation annuelles avoisineront 1,9 million de tonnes.
