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«Je ne m'oppose pas à la révision»
ABASSI MADANI À ECHOUROUK
Publié dans L'Expression le 05 - 06 - 2006

La nomination de Belkhadem à la tête de l'Exécutif se justifie, selon l'exilé au Qatar, par le projet de réconciliation nationale.
Dans un long entretien publié hier par le quotidien Echourouk ,l'ancien leader du FIS-dissous, Abassi Madani, apporte son appui à la révision de la Constitution, tout en réservant une bénédiction appuyée au nouveau chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem.
Il rappelle qu'il avait été réconciliateur avant l'heure. Il est connu pour ses prises de position courageuses dans les moments difficiles, quand la réconciliation était considérée comme un péché capital et ses auteurs passibles de la peine de mort. Le témoignage n'est pas fait pour déplaire à Belkhadem.
La nomination de Belkhadem à la tête de l'Exécutif se justifie, selon l'exilé au Qatar, par le projet de réconciliation nationale. «Ils veulent établir le lien entre le changement, le mandat présidentiel et la révision de la Constitution. Moi je le vois strictement lié à la réconciliation. Si vous permettez...je ne veux pas attacher l'avenir du peuple algérien à une affaire de quotas gouvernementaux ou d'intérêts personnels», conclut-il. S'agissant des harkis, Abassi remet ça, serait-on tenté de dire. Après la prise de position sur le conflit du Maroc avec le Front Polisario, l'ancien leader de l'ex-FIS revient sur le dossier des harkis, préconisant la clémence envers les enfants de harkis et établissant un parallèle avec les descendants des nazis. Pressé par le journaliste de se déterminer sur le sort de leurs pères, il cède, en se montrant très compatissant: «La pitié englobe également tous ceux qui sont encore en vie pour qu'ils puissent retourner à leur Algérie», énonce-t-il. Chassés de chez eux, ils n'ont pas trouvé la chaleur de l'accueil chez l'ancien maître, tente-t-il d'argumenter sa plaidoirie. Et pour cause, on sait que bon nombre des fidèles de l'ex-FIS, en Europe, comme en Algérie d'ailleurs, provient de familles de harkis et autres collaborateurs de l'armée coloniale.
Cette phrase reprise en «Une» du même journal aura l'effet d'une bombe. Est-ce un fait de sénilité politique ou de générosité excessive d'un exilé qui veut donner aux autres ce qu'il ne peut obtenir? Elle ne manquera pas de réveiller les vieux démons. En tendant ainsi la perche aux commentateurs de tout poil, il ravive les tensions qui refroidissent péniblement. Sur ce point, il est clair que Abassi Madani effectue un appel du pied, pathétique, à l'adresse du gouvernement français qui tente d'inscrire cette question des harkis dans les négociations politiques entre les deux pays, régulièrement. Cette démarche est d'autant plus évidente que Madani a axé sa sortie sur le traité d'amitié entre l'Algérie et la France, affirmant que l'exigence de la repentance n'a pas sa raison d'être. Il estime que pareil traité, s'il est envisagé avec les Algériens, amènerait la paix et la sécurité dans le bassin méditerranéen et que seules comptent les retrouvailles, à l'instar de ce qui s'est fait avec l'Allemagne. On le voit, sa clémence n'a pas de bornes. Il l'étend à Ouyahia qu'il traite de «frère». Il l'étend enfin au président Bouteflika auquel il souhaite un prompt rétablissement. Abassi Madani n'a pas raté sa sortie. On le disait pourtant définitivement vaincu par les soubresauts de l'histoire, depuis qu'il avait écrit une lettre-testament destinée à ses fidèles. Il l'avait écrite sur son lit d'hôpital. Il disait qu'il avait achevé sa mission sur terre et laissé le soin à l'histoire de juger son action. Il revient, comme dans un sursaut d'agonie, briser avec fracas les tabous.


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