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Amnesty dénonce une politique sioniste d'«apartheid»
Entretien Blinken - Abbas sur les derniers développements
Publié dans L'Expression le 02 - 02 - 2022


Comme des ONG locales et Human Rights Watch (HRW), Amnesty International a qualifié, hier, «d'apartheid» la politique d'Israël envers les Palestiniens, traités comme un «groupe racial inférieur», affirme l'organisation de défense des droits humains dont les propos sont récusés par l'Etat sioniste. En avril 2021, HRW avait jeté un pavé dans la mare en rejoignant des ONG palestiniennes et israéliennes qui avaient décidé d'utiliser le terme «apartheid» pour désigner les politiques de l'Etat hébreu envers les Palestiniens et les Arabes israéliens, descendants des Palestiniens restés en Israël après 1948. Près d'un an après cette première utilisation du terme «apartheid» par une ONG internationale dans le contexte israélo-palestinien, Amnesty publie un volumineux rapport pour expliquer son choix d'utiliser le terme «apartheid». «Qu'ils vivent à Ghaza, à El Qods-Est, dans le reste de la Cisjordanie ou en Israël, les Palestiniens sont traités comme un groupe racial inférieur et systématiquement dépossédés de leurs droits. Et ces politiques cruelles de ségrégation, de dépossession et d'exclusion d'Israël à travers ces territoires tiennent clairement de l'apartheid», y souligne l'organisation, ajoutant que les Palestiniens étaient considérés une «menace démographique» par Israël. Aujourd'hui, quelque 6,8 millions de Juifs vivent en Israël, à El Qods, en Cisjordanie occupée, avec les Palestiniens qui, dans la bande de Ghaza, subissent un blocus israélien depuis 2007.»Les citoyens arabes d'Israël ne vont pas avoir la même expérience de l'apartheid que ceux de Ghaza, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de régime d'apartheid», a dit la secrétaire générale d'Amnesty, Agnès Callamard. «J'ai été choquée par la déshumanisation du système», ajoute Mme Callamard, arrivée la semaine dernière à El Qods. Elle a eu des entretiens en Cisjordanie et en Israël mais n'a pas rencontré des responsables sionistes, malgré une demande adressée en octobre aux autorités. Dès lundi, alors que le rapport d'Amnesty circulait sous embargo, le ministre sioniste des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a dénoncé, argument éculé mais sans cesse brandi comme bouclier par l'entité sioniste, un rapport «antisémite», «un recyclage de mensonges». «Amnesty était naguère une organisation estimée que nous respections tous. Aujourd'hui, elle est exactement le contraire», a déclaré Lapid accusant l'ONG d'être devenue «une organisation radicale». «Je n'aime pas dire que si Israël n'était pas un Etat juif, personne chez Amnesty n'oserait s'en prendre à lui «, a ajouté Lapid.»Israël est ciblé à titre de seul état juif. «Une critique des pratiques de l'état d'Israël n'est absolument pas une forme d'antisémitisme. Amnesty dénonce fortement l'antisémitisme», a réagi Mme Callamard. Et d'ajouter: «nous disons qu'en 2021, 2022, il y a de l'apartheid en Israël». Dans son rapport, Amnesty a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU d'imposer un «embargo» sur les ventes d'armes à l'Etat hébreu, pays qui a connu en 2021 une guerre avec le Hamas, mouvement considéré terroriste par Washington et l'Union européenne, et des «sanctions» aux responsables israéliens «les plus impliqués dans le crime d'apartheid». Amnesty a aussi demandé à la Cour pénale internationale (CPI), qui a diligenté l'an dernier une enquête pour «crimes contre l'humanité» contre les Palestiniens, «d'ajouter le crime d'apartheid» à son dossier. Israël mène de son côté une campagne diplomatique, afin de convaincre des pays occidentaux de le soutenir face à la Cour. Mais pour Amnesty, il est surtout temps pour la communauté internationale d'en finir avec la «fatigue» du conflit israélo-palestinien, a fait valoir sa secrétaire générale, alors que le processus politique de paix reste dans l'impasse. Dans ce contexte, le président palestinien Mahmoud Abbas et le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken ont discuté, lundi au téléphone, des derniers développements dans la région et des relations bilatérales, a annoncé l'agence de presse officielle palestinienne «Wafa» citant, Hussein al-Sheikh, membre du Comité central du mouvement «Fatah». Abbas «a réaffirmé que la situation actuelle n'est pas viable», soulignant «la nécessité de mettre fin à l'occupation israélienne des terres de l'état de Palestine et aux activités de colonisation» ainsi qu'» aux attaques et à la terreur perpétrées par les colons, de respecter le statut historique de la mosquée Al-Aqsa, de mettre fin aux prélèvements sur les fonds fiscaux palestiniens et empêcher que l'économie palestinienne ne soit étouffée». Blinken a transmis au président palestinien un message du président Joe Biden affirmant «l'engagement des Etats-Unis en faveur de la solution à deux Etats et l'importance de ménager un horizon politique», selon la même source. Il a aussi évoqué «la reconnaissance par l'administration Biden des difficultés politiques et économiques que traverse l'Autorité palestinienne».

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