Les derniers changements opérés au sein de la direction des services de renseignements attestent l'importance donnée à l'enjeu de la Sécurité nationale. L'Armée nationale populaire (ANP) est en train de faire preuve de vigilance extrême face aux dangers et aux menaces qui se profilent à l'horizon, à l'égard du pays, à travers ses frontières et au niveau de la région de l'Afrique du Nord. L'intelligence occupe une place primordiale au sein des armées modernes, à l'aune des technologies hyper-sophistiquées qui assurent la puissance et la force des pays sur le plan de la stratégie militaire. L'Algérie est concernée par ces défis consistant à renforcer et consolider son armée et la doter de moyens modernes dans le cadre des guerres non-conventionnelles et de quatrième génération. L'ennemi d'aujourd'hui se dissimule derrière des espaces virtuels en usant de techniques déloyales afin de favoriser les troubles et la déstabilisation de l'intérieur dans l'objectif d'imploser les pays ciblés à cause de leur attachement à leur souveraineté et à leur indépendance politique. L'ANP s'arrime aux nouvelles guerres cybernétiques, en s'impliquant d'une manière efficace et qualitative dans ce nouveau processus de la guerre psychologique dont le renseignement et l'information sont devenus l'alpha et l'oméga dans la guerre hybride que mènent les puissances pour asseoir leur mainmise et leur doctrine belliciste et expansionniste. Plusieurs tentatives d'attaques contre l'image de l'Algérie et de son aura ont été déjouées par l'institution militaire et les patriotes de ce pays, en usant de la technologie de l'information et de communication et ses secteurs connexes. C'est dire que la guerre d'aujourd'hui est de nature cybernétique en premier lieu, ce qui implique que l'ANP s'arme davantage de moyens technologiques pour déjouer les plans ourdis par certaines puissances étrangères aux visées interventionnistes et leurs instruments se dissimulant derrière des officines et des organismes travaillant pour le compte d'un agenda «printaniste», visant le chaos et la destruction des pays souverains. L'Algérie est arrivée à mettre en échec toutes les campagnes subversives et mensongères qui visaient à présenter le pays comme une espèce de «ghetto» dont la vie ordinaire et naturelle est dépourvue de sens. Malgré toutes les tentatives émanant des sbires et des mercenaires au service de leurs maîtres d'outre-mer, l'Armée nationale populaire a réussi son challenge en mettant hors d'état de nuire ces forces et leurs nébuleuses grâce à la vigilance des forces de sécurité dont l'engagement a été prouvé quant à la défense de la Sécurité nationale du pays et de son unité. Les menaces sont réelles, elles s'expriment d'une manière manifeste au niveau de nos frontières et dans la région où l'entité sioniste a mis un pied en Afrique du Nord, grâce à l'attitude vassale et lâche du régime marocain du Makhzen. La guerre hybride est l'une des armes à laquelle l'Algérie accorde plus d'importance, au vu de ses conséquences sur les générations actuelles, qui fréquentent d'une manière morbide les espaces virtuels, jusqu'à l'endoctrinement. L'enjeu est de taille, c'est ce qui explique les mesures prises par l'institution militaire consistant à s'adapter à la nouvelle stratégie de la guerre dont la propagande tendancieuse et mensongère est considérée comme une véritable bombe à retardement. Le renforcement du front interne est tributaire de cette démarche visant à immuniser le pays de ces nouvelles techniques de guerres invisibles, aux retombées néfastes, sur les pays qui ne se rangent pas dans le giron des puissances internationales aux agendas de reconquête et de domination néocoloniales. Investir dans l'intelligence est devenu une nécessité absolue pour comprendre l'ennemi et déceler ses plans et ses complots. L'Algérie a su s'inscrire dans cette guerre non-conventionnelle pour parer à toutes les menaces et aux risques qui visent sa Sécurité nationale et sa souveraineté.