Le football algérien a perdu sa place au Comité exécutif de la CAF en 2017, puis celui de la FIFA en 2021, alors qu'aujourd'hui, on se demande bien si le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Djahid Zefizef s'engagerait pour reconquérir, pour l'Algérie ce poste au sein de ce COMEX d'importance à la CAF? En effet, les élections au Comité exécutif de la Confédération africaine de football sont prévues dans trois mois. C'est donc bien le moment de déposer sa candidature pour reconquérir ce poste. Et apparemment, Zefizef devrait donc préparer une campagne de lobbying afin de battre le Libyen Abdelhakim Shalmani qui brigue un autre mandat. D'aucuns Algériens voudraient bien que l'Algérie retrouve sa place au sein de cette instance continentale et Zefizef a, désormais, cette possibilité pour ce faire, dans la mesure où il a bien gagné l'estime des membres de la CAF. On se rappelle que dans son programme de campagne pour l'élection à la FAF, Zefizef avait bien mis l'idée de renforcer la présence algérienne au sein des instances internationales, notamment la CAF. Cela s'est passé au mois de juillet dernier lors de son intronisation à la tête de la FAF. Et si tel était le cas, Zefizef serait donc le candidat qui pourrait remplacer le Libyen Shalmani au seul siège «nord-africain» désormais vacant. Le Libyen ayant épuisé son mandat de quatre ans, un siège de la zone Afrique du Nord est donc désormais vacant et Djahid Zefizef veut bien siéger au sein du COMEX de la CAF. Mais, pour le moment, rien n'a filtré du côté de la FAF au sujet de cette place très importante dans le COMEX. Même si des rumeurs circulent sur la candidature de l'actuel locataire de Dély Brahim. Car, il s'agit là d'un dossier important pour l'Algérie afin de retrouver la place qui lui sied au niveau des instances internationales. Surtout que depuis l'ère Mohamed Raouraoua, l'Algérie avait perdu, au fil des ans, toute place importante dans les Commissions et Comités de la CAF ou de la FIFA. Elle se contentait, juste des Commissions qui n'ont aucune incidence sur les décisions de la CAF ou de la FIFA. C'est donc l'occasion pour l'Algérie de retrouver son influence au niveau de ces instances footbalistiques. Elle a été absente trop longtemps des couloirs du Comex de la CAF et de la FIFA. Et on sait bien que l'absence d'un représentant de la FAF au sein de ces deux organes stratégiques a, automatiquement, des conséquences sur le quotidien des clubs algériens engagés en compétitions continentales interclubs, sans oublier l'Equipe nationale. Mais, à ce moment-là, au lieu de s'unir pour arracher une place au sein des COMEX, les responsables du football algérien préfèrent se tirer dans les pattes et se mobiliser dans la perspective d'un strapontin à la CAF sous la forme d'une place au sein des commissions permanentes qui n'ont aucun poids sur l'échiquier continental. Mis à part les commissions des arbitres, de discipline, de recours et du comité d'organisation de la CAN et, à un degré moindre, le comité d'urgence, les autres commissions n'influent en rien au niveau des orientations et décisions qu'est appelé à prendre le Comex. La priorité dans le domaine de la présence des Algériens au sein des commissions à la CAF est donc, aujourd'hui, de préparer, un bon programme et faire du lobbying pour récupérer le siège perdu en 2017. Est-il, utile de rappeler qu'en 66 ans d'existence de la CAF (1957-2023) la FAF n'ait eu que deux membres au Comex (le regretté Mohand Amokrane Maouche et Mohamed Raouraoua). Très maigre résultat pour un pays comme l'Algérie. Le moment est venu d'aller à la conquête de ces deux institutions avec des hommes compétents, des projets et des ambitions à la hauteur de l'Algérie...
