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Des receveurs hors du coup
ETUSA
Publié dans L'Expression le 22 - 08 - 2006

Ils ne portent ni badges ni tenues qui pourraient les distinguer des autres usagers.
Il n'est un secret pour personne que le transport urbain et suburbain en Algérie, notamment à Alger est caractérisé par une grande anarchie. Depuis quelque temps, l'Etat s'est engagé dans la réhabilitation de ce secteur, comme en témoignent les nombreux projets dont le tramway et le métro.
En attendant la réalisation définitive de ces projets, l'Etat a remis à flots l'Etusa (Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger), dans le but d'assurer la meilleure organisation et d'offrir aux Algériens un service de qualité. En l'espace de quatre ans, soit de 2001 à 2005, l'Etusa a acquis plus de 200 nouveaux autobus. Ainsi, les responsables de cette entreprise veulent marquer un retour en force sur les routes d'Alger.
Dépassements
Or, cette envie de perfectionnement on ne la ressent plus une fois à l'intérieur des bus de cette société. La réalité du terrain ne reflète pas l'envie des professionnels. Il suffit juste de prendre un bus pour bien comprendre l'anarchie qui y règne. Les receveurs manquent de respect aux clients.
Des filles et des dames sont embêtées, parfois, par ces mêmes receveurs.
Lors de notre virée, de la place des Martyrs jusqu'à la place du 1er Mai, sur les lignes des bleu et blanc, nous avons enregistré un bon nombre de dépassements des agents de la caisse. Le premier incident, c'était à la station, au départ de la place des Martyrs.
Un jeune, d'une vingtaine d'années, avec un foulard sur son coup, un jean, une chemise et des baskets, une cigarette entre ses doigts, refuse l'accès à une dame, sous prétexte que le bus était complet.
Cette «interdiction» n'a pas été du goût de la dame. «C'est de mon droit de prendre le bus. Personne ne pourra m'en empêcher», a crié la dame.
Sans lui avancer une réponse convaincante, le receveur ordonne au chauffeur de fermer les portes du bus et de démarrer sa ligne.
La dame n'avait d'autre choix que d'attendre un autre bus 20 minutes plus tard. Ce n'est pas tout, les anomalies à l'intérieur du bus sont légion. Premièrement, on ne distingue plus les receveurs des voyageurs.
A part les tickets d'embarquement et quelques pièces de monnaie dans leurs mains, aucun autre indice n'indique la qualité de receveur.
Ils sont habillés comme les civils. C'est-à-dire qu'ils ne portent pas la tenue réglementaire bleue.
Introuvable monnaie
Puis, ils se baladent de l'avant à l'arrière du bus, alors qu'on a mis à leur disposition une cabine réservée pour l'encaissement.
A notre arrivée à la Grande-Poste, nous avons entendu un échange de mots entre un client et le caissier. Faute de monnaie, ce dernier demande à l'usager de se procurer une pièce de 20DA, au lieu de 100DA. «Je n'ai pas de monnaie. Débrouille-toi pour me payer», lui demandait le receveur avec un langage menaçant. Les clients commençaient donc à s'interroger.
A qui la faute? «Ce n'est pas mon problème», répond l'employé de l'Etusa. «Si tu ne paies pas ta place tu risques d'être pénalisé par le contrôleur».
Dans une situation pareille, le receveur n'a que deux solutions. Soit ne pas encaisser, soit faire descendre l'usager.
Mais, les deux options ne sont pas des solutions adéquates. Il y a donc risque d'exposer le client à une amende dont il n'est pas la cause. «Cela ne me regarde pas. Il n'a qu'à voir avec le contrôleur», précise-t-il encore une autre fois.
Alors, pour la deuxième option, le travailleur de l'Etusa n'a aucun droit de faire descendre le client du véhicule à cause de l'indisponibilité de la monnaie.
Le comble, nous avons remarqué, à la place des Martyrs, un receveur qui encaissait à travers la fenêtre de l'autobus.
A cette occasion, nous avons demandé aux autres abonnés de l'Etusa de nous livrer leurs impressions sur le comportement des receveurs. Tous les témoignages recueillis sur place vont dans le sens de la critique.
«Ce n'est plus le temps des receveurs galants. Ces jeunes se comportent comme ils veulent. Ils ne respectent ni les femmes ni les hommes âgés. Ils sont pires que les privés», témoigne Khaled, un étudiant de 27 ans. Certes, Khaled a raison, le service public n'est pas comme le privé.
Pour bien le préciser, à travers cet article, nous ne sommes pas en train de juger ni de critiquer l'entreprise, mais tout simplement, il s'agit d'un rappel à l'ordre afin d'améliorer les services et de bien représenter cette société étatique, comme c'est le cas dans d'autres pays.


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