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Les nouvelles donnes de la carte sécuritaire
Publié dans L'Expression le 07 - 09 - 2006

Les principaux fiefs demeurent à Tizi Ouzou où le Gspc s'est déployé.
Sur la base de renseignements fournis par des repentis, et grâce à la coordination entre les services de sécurité tous corps confondus, dans la collecte de l'information, les forces de l'ANP chargées de la lutte antiterroriste sont parvenues à tracer avec une grande précision, les nouvelles donnes de la carte sécuritaire, avec un chiffre approximatif des terroristes encore actifs, qui est, selon des sources bien informées, proche de 1000. Ces mêmes sources soulignent, cependant, que personne n'est en mesure d'avancer un chiffre officiel. Ils étaient près de 30.000 terroristes en 1996.
La trêve signée avec l'AIS a eu des conséquences considérables sur le nombre des terroristes. La loi de la rahma prônée par l'ex-président de la République, Liamine Zeroual, la Concorde civile avec, notamment le déclenchement de l'opération antiterroriste Seïf El Hadjaj, a ramené le nombre de terroristes à 800 en 2005.
Aujourd'hui, on parle de 700 à 800 terroristes encore actifs, une composante qui regroupe plusieurs katibate et surtout des irréductibles, renégats qui refusent la main tendue de l'Etat et l'indulgence du peuple algérien, qui a dû faire face à une menace incontournable pendant plusieurs années et l'ANP continue avant , pendant et après, au péril de la vie de ses hommes, à combattre des hors-la-loi, sans foi ni loi. La nouvelle cartographie des maquis dévoile la présence d'un nombre important de terroristes, qui, même réduit, continue d'être très actif, au sein des groupes affiliés à l'organisation criminelle du Gspc. Ils sont dirigés, aujourd'hui, par le tristement célèbre et sanguinaire irréductible Abdelmalek Droudkel alias Abou Mossaâb Abd El Ouadoud. Ce terroriste qui s'est proclamé émir national du Gspc est un ancien universitaire, diplômé en électronique. Si l'on se fie aux informations fournies par nos sources actuellement, que la direction de l'organisation se trouve aux confins de la wilaya de Boumerdès, alors qu'il y a à peine deux ans, elle était à l'est et plus précisément à Skikda.
Les mêmes sources ajoutent que les principaux fiefs demeurent à Tizi Ouzou où le Gspc s'est déployé en l'absence des services de la Gendarmerie nationale à Boumerdès et Bouira. A l'est, on pourrait citer Jijel, M'sila, Tébessa, Batna, Khenchela, Bordj Bou Arréridj, Annaba et Sétif. Les groupes armés qui sévissent dans ces régions sont dirigés par Abou El Abbès.
S'agissant du Sud, c'est le redoutable Mokhtar Bel Mokhtar qui fait la loi, ses activités, comme nous l'avons signalé dans l'une de nos précédentes éditions, s'étalent jusqu'au Mali, Niger, Mauritanie et Tchad. L'émir du Sud s'adonne, en plus de ses activités terroristes, au commerce illicite, à la contrebande et au passage des clandestins. Au niveau de la zone 2 qui s'étend de Boumerdès jusqu'à l'est de Tizi Ouzou passant par Dellys, c'est un certain Saâdaoui Abdelhamid, alias Yahia Abou El Heytem, qui dirige quelques dizaines de terroristes. Toujours au niveau des wilayas du centre, le groupe salafiste, appelé Hammat Ed-Daâwa salafiya, et dirigé par Benslim Mohamed, étale ses activités de Relizane à Tipaza en passant par Tenès. A l'ouest, une organisation appelée Gspd (qui fait le mort) dirigée par Abd El Kader Saouane, occupe encore les maquis. Ses activités s'étalaient jusqu'à Cherchell et Médéa. Cependant, nos sources estiment que leur nombre est complètement réduit et varie entre trente et quarante éléments. Les mêmes sources nous ont confié que quelques organisations, tels que le GSC (groupe des salafistes combattants dirigé par Douadji alias Abou Ouamar, le GSL, créé en 2002 (groupes de salafistes libres) à l'est, le premier sévit entre le Centre et l'Ouest, l'autre à l'Est, et la Djamaâ Essalafiya El Mokatila (DSM), dont le groupe est constitué de 50 terroristes à 70 active à Sidi Bel Abbès. Cela dit, nos sources ont précisé que toutes ces organisations sanguinaires ne sont que les renégats du Gspc. Ce dernier continue à être traqué au niveau de plusieurs maquis du pays. Ceux-là mêmes qui refusent toute tentative de pourparlers et jouissent du désir de semer la psychose au sein d'une société qui a accepté de leur pardonner sans conditions.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait fait la promesse devant le peuple, lors du meeting qui a précédé le vote du 29 septembre 2005, prononcé dans le cadre de la loi pour la paix et la réconciliation nationale à Constantine, d'en finir avec la bête immonde.


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