La France se déchaîne contre Youcef Atal. Le latéral droit de l'Equipe nationale subit une véritable déferlante médiatique depuis sa «story polémique». Youcef Atal, joueur de l'OGC Nice, a partagé une vidéo d'un prédicateur exprimant des invocations contre les juifs pour exprimer son soutien à la cause palestinienne. Un amalgame entre le sionisme et la religion d'Abraham. Ce qui n'est pas passé de l'autre côté de la Méditerranée. Cette vidéo a rapidement provoqué une réaction en France, créant une polémique enflée médiatiquement. Face à la pression médiatique, Youcef Atal a reconnu son erreur en supprimant sa story et en présentant des excuses publiques. Dans son message de paix et d'apaisement, il a clairement affirmé sa position: «J'ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes, ce qui n'était pas mon intention, et je m'excuse. Je tiens à clarifier mon point de vue sans aucune ambiguïté: je condamne toutes formes de violence, où que ce soit dans le monde, et je soutiens toutes les victimes. Jamais je ne soutiendrai un message de haine. La paix est un idéal auquel je crois fermement.» Cependant, ces excuses n'ont pas suffi pour calmer la France, qui semble déterminée à faire de Youcef Atal un exemple pour ceux qui osent s'élever contre le sionisme. Des acteurs politiques, des médias et des ONG se sont mêlés à cette histoire, créant une tempête médiatique. Le maire de Nice, Christian Estrosi, représentant l'aile la plus extrémiste de la droite classique, a violemment critiqué le joueur algérien. Le parquet de la ville a ouvert une enquête sur l'affaire. La ministre des Sports en France, Amélie Oudéa-Castéra, s'est montrée vigilante quant aux décisions qui seront prises concernant Youcef Atal lors de sa rencontre avec les dirigeants de l'OGC Nice. La Fédération française de football (FFF) n'est pas restée silencieuse non plus. Le Conseil national de l'éthique de la Fédération a saisi la commission de discipline concernant le cas du joueur. De plus, un communiqué a été publié sur le site officiel de la Fédération, dénonçant les actions de Youcef Atal. La Ligue française de football a ouvert une procédure disciplinaire contre le joueur. Pour couronner le tout, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) a déposé une plainte contre Youcef Atal pour «provocation à la haine et à la violence à l'égard d'un groupe de personnes en raison de leur religion». À cela, il faut ajouter un article nauséabond du Quotidien Le Parisien. Il s'est violemment attaqué au joueur (et aux Algériens) en le qualifiant d'antisémite de nature, faisant lui aussi un amalgame regrettable entre le sionisme et la religion juive, qui coexistent harmonieusement en Algérie au sein de sa communauté. Le journaliste va jusqu'à dépeindre le joueur comme un arriéré, courant derrière les chèvres en Kabylie, une attaque personnelle aussi pathétique que blessante. De retour dans son club, l'OGC Nice, après la trêve internationale, Youcef Atal a été confronté à des dirigeants qui ont décidé de le lâcher. Le club a annoncé, hier, la suspension du joueur jusqu'à nouvel ordre, dans un communiqué déclarant: «L'OGC Nice entend que le joueur a reconnu son erreur en retirant rapidement le partage de la publication et a présenté ses excuses écrites et publiques. Néanmoins, compte tenu de la nature de la publication partagée et de sa gravité, le club a pris la décision de prendre immédiatement des premières sanctions disciplinaires à l'encontre du joueur, préalables à celles qui pourraient être décidées par les instances sportives et judiciaires.» La situation de Youcef Atal ne montre aucun signe d'apaisement, car une «certaine France» semble déterminée à le détruire pour envoyer un message clair à quiconque oserait critiquer l'entité sioniste. La politique du deux poids, deux mesures dans toute sa splendeur...