La dernière opération en date a été effectuée à l'issue du démantèlement d'un réseau de trafiquants activant à Souk Ahras et dont les ramifications s'étendent à plusieurs wilayas du pays. Ce coup de filet a été opéré par les fins limiers du service régional de lutte contre le trafic de drogue d'El Hadjar (Annaba), a rapporté un communiqué de la sûreté de wilaya d'Annaba. Selon les précisions apportées par cette dernière, il s'agit de l'exploitation minutieuse d'informations sur une opération de commercialisation, par les membres du réseau narcotique, d'une certaine quantité de psychotropes. Bien qu'aucune information n'ait été donnée sur le lieu de provenance de la substance narcotique, encore moins sur sa destination, il a tout de même été fait état de sa commercialisation, puisque la même source a fait savoir que les psychotropes ont été découverts dans un véhicule de tourisme, à bord duquel étaient les cinq membres du réseau narcotique. Ce dernier, dont les tentacules touchent plusieurs wilayas du pays, notamment celles de la région Est. Ainsi, le résultat des investigations menées par les services de sécurité et supervisées par le parquet de Sédrata, s'est soldé par l'arrestation des cinq narcotrafiquants et la saisie de 16 800 comprimés de Prégabaline 300 mg, une voiture légère servant de moyen de transport, ainsi qu'une somme dépassant les 88 millions de centimes, provenant de la vente des stupéfiants. Âgés entre 30 et 53 ans, les mis en cause dans ce commerce illégal et surtout criminel, après avoir fait l'objet d'enquête, ont été déférés par-devant le procureur de la république relevant du tribunal de Sédrata. Le juge d'instruction a aussitôt ordonné leur placement sous mandat de dépôt, après avoir retenu à leur encontre importation, détention, transport et vente de psychotropes, de manière illégale, dans le cadre des agissements d'un groupe criminel organisé, a conclu le dit communiqué. Dans le même contexte, de Souk Ahras à Annaba le constat est le même. En effet, les saisies de suivent et se ressemblent, avec un point commun: la hausse du narcotrafic, dont celui des psychotropes. Ces derniers se placent en pole position, comparativement aux autres types de substances narcotiques, à l'image de la wilaya d'Annaba, dont le dernier trimestre de 2023 a fait état de la saisie de 33 744 psychotropes et plus d'un kilogramme de cocaïne, a rapporté un communiqué de la sûreté de wilaya. Ces saisies sont le résultat de 5 252 opérations menées à travers l'ensemble du territoire de la ville. Autres chiffres résultant de ces interventions: l'arrestation de 5 543 individus recherchés et 1 287 suspects, impliqués dans des affaires de détention de drogue et de psychotropes. Dans le même ordre d'idées, les services de sécurité de la wilaya d'Oum El Bouaghi ont, lors de deux opérations distinctes, mis fin à l'activité de quatre narcotrafiquants et saisi 7 160 comprimés hallucinogènes, lors de deux opérations diverses. La première intervention était le résultat de l'exploitation d'informations sur un individu qui a transformé son domicile sis à la cité El Tadhamoune à Aïn El Beïda, en un entrepôt de psychotropes. Usant des prérogatives qui lui ont été conférées par les instances judiciaires, les éléments de la pj ont arrêté le mis en cause et ont saisi a son domicile familial 5 010 capsules de Prégabaline (300 mg) d'origine étrangère et une somme d'argent représentant les revenus de la vente. La seconde affaire traitée à Oum El Bouaghi-ville, par les éléments de la BRI, a donné lieu à l'arrestation de deux personnes et la saisie de 1 930 pilules de Prégabaline (300 mg), toujours d'origine étrangère. Les deux trafiquants ont été arrêtés à bord d'un véhicule de tourisme, en flagrant délit de vente de ladite quantité de psychotropes. À la fouille, il a été découvert en plus 500 comprimés narcotiques. Les prévenus, âgés de 22, 36, 32 et 34 ans, ont été placés sous mandat de dépôt pour, entre autres, détention, transport et commercialisation illégale de psychotropes. Ces arrestations et ces saisies ne sont que l'arbre qui cache la forêt, car la vente des psychotropes n'est plus un fléau. Il s'agit d'un phénomène dont les divisions touchent l'ensemble des villes du pays, dont celles de l'Est.
