L'ancien entraîneur de la Lazio de Rome, Vladimir Petkovic a abordé ses deux premiers matchs à la tête de l'Equipe nationale disputés contre la Bolivie et l'Afrique du Sud. D'emblée, l'entraîneur des Verts a donné son avis sur ce tournoi FIFA SERIES, organisé à Annaba et à Alger. Le coach de l'EN n'a pas raté l'occasion de parler de l'importance de ces deux premières rencontres avec l'Algérie et les objectifs atteints: «C'est une belle opportunité, car les matchs amicaux sont compliqués et les petits tournois, comme celui-ci, sont vraiment parfaits pour nous. Ça ressemble à la Ligue des Nations, une compétition qui m'a laissé de très bons souvenirs. Nous avons beaucoup à apprendre en affrontant des équipes qui pratiquent un football différent. Ça nous sera utile pour bien préparer la Coupe du monde.» Voulant avoir sa réaction à propos du rendement de ses joueurs face à la Bolivie et l'Afrique du Sud, le driver des Verts, Vladimir Petkovic, donne son avis notamment sur ces 5 buts encaissés et la réaction de ses joueurs après avoir été menés au score à deux reprises dans ces deux rencontres: «Nous n'aurions pas pu rêver meilleure issue pour ce premier match. Il était important pour nous de l'emporter, mais nous sommes conscients qu'il reste encore beaucoup à faire. Au final, je suis content d'avoir gagné mais, par certains côtés, notre performance a laissé à désirer. Nous voulons mettre en place une équipe solide, capable de se mesurer aux meilleures et d'offrir aux Algériens les résultats qu'ils méritent. Mais avant ça, nous avons du pain sur la planche, on doit régler certaines choses.» Invité à livrer ses impressions concernant ce premier stage, et aussi sur 10 jours passés en Algérie, l'ancien sélectionneur de la Suisse affirme qu'il s'est vite adapté à ce pays qu'il découvre pour la première fois de sa vie. Vladimir Petkovic confie qu'il s'est retrouvé rapidement et trouvé ses marques en Algérie. «J'ai vécu beaucoup de choses et j'ai dû m'adapter à différents environnements. Pour le moment, je dois dire que je me suis facilement acclimaté à l'Algérie. J'ai découvert un environnement chaleureux et très motivant pour travailler. Comme j'ai pu le constater lorsque je me suis rendu dans les stades algériens, les supporters ici sont passionnés. Ils l'ont encore prouvé contre la Bolivie.» Souvent comparé à l'ancien entraîneur de l'EN Vahid Halilhodzic, qui avait réussi à qualifier l'Algérie pour la première fois de son histoire au second tour de la Coupe du monde en 2014 au Brésil, le sélectionneur national Vladimir Petkovic, n'accepte pas trop cette comparaison et préfère plutôt parler du travail qui l'attend avec la sélection algérienne: «Pour moi, c'est une simple coïncidence. Nous avons tous notre propre philosophie et nous ne travaillons pas de la même manière. Evidemment, Vahid a réalisé d'excellentes choses avec l'Algérie. Personne ne peut le nier. Avec un peu de chance - ou Inch'Allah, comme on dit ici -, nous serons bientôt en mesure de rééditer cet exploit réalisé par Halilhodzic. En tout cas, nous allons tout faire pour que l'Equipe nationale atteigne ses objectifs», a conclu Petkovic, très optimiste.