Le MC Oran signe et persiste en s'opposant farouchement au sort dans lequel il s'est retrouvé ces dernières années et s'est corsé durant cette saison, le menaçant de la chute aux abysses, la relégation. Misant le paquet pour son maintien dans les rangs de l'élite, il a réussi à se tailler les trois points lors des derniers matchs qu'il dispute en accueillant ses adversaires dans son fief, le stade Ahmed Zabana. La dernière victoire qu'il a eu à goûter remonte à la journée de dimanche dernier en enfonçant encore plus l'un des clubs candidats potentiels à la relégation, l'ES Ben Aknoun. Encouragés par une foule de plus 50 000 supporters scandant des slogans favorables aux Hamraoua, les Rouge et Blanc ont réalisé l'essentiel en s'imposant par une petite marge d'un seul but signé Kerroum à la 3' du temps mort de la première mi-temps. Cette rencontre a été celle de ces Oranais, n'ayant d'autre choix que de briller étant donné qu'ils ne sont pas totalement tirés d'affaire en dépit des dernières victoires consécutives qu'ils ont concrétisées à domicile, d'où la nécessité d'aller de l'avant en s'illustrant à domicile et jouer pour le score de parité dans leurs derniers déplacements. Telle est la nouvelle politique adoptée aussi bien par la direction du club que par le coach Bouzidi et exécutée par les joueurs sur le terrain. Les Oranais n'ont pas raté l'occasion pour mettre en application cette politique en affrontant à Zabana le club des hauteurs d'Alger, l'ES Ben Aknoun. D'autant plus qu'ils sont totalement soutenus par un public ayant pourtant déserté les gradins du stade d'El Hamri pour y revenir en force. Situation oblige. Les Oranais ont lancé les hostilités dès le premier coup de sifflet de l'arbitre Gamouh annonçant l'entame de cette rencontre. Animant ces hostilités, le joueur Motrani s'est mis à harceler la défense algéroise de l'ES Ben Aknoun, le but est sans aucun doute de la tenir à froid. Dès les premières minutes, le même joueur n'a pas raté un puissant tir qui a été contré par le mur défensif de l'équipe de Ben Aknoun, celle-ci n'était pas en reste ni absente en se défendant bec et ongles ralentissant les assauts furtifs des Rouge et Blanc leur obstruant les espaces susceptibles d'être exploités par les gars de Bouzidi. Le même joueur revient à la charge une seconde fois en adressant un autre puissant tir mal cadré. Poursuivant leur ascension, les Oranais ont, à la 20', raté une belle rossée qu'ils auraient pu imposer suite à un puissant tir éloigné par le gardien Bousseder. Ce dernier s'est ingénié dans son acrobatie en amortissant le tir lui ayant été adressé dans la zone des grands dangers, la surface de réparation. 15 minutes plus tard, soit à la 36' précisément, les Hamraoua se sont lancés dans une offensive qu'ils ont exécutée de manière coordonnée avant que l'attaquant Boussalem fasse fausse route en ratant sa touche finale alors que la lucarne adverse était grande ouverte. Son tir a frotté la barre transversale. Tenus en expectative, les supporters ont, du haut des gradins, dû surmonter un certain stress ayant commencé à les gagner. Après une longue patience, ils ont été libérés à la 3' du temps mort du premier half, grâce à Kerroum qui a ouvert le score en saisissant une erreur monumentale commise par la défense de l'ES Ben Aknoun n'ayant pas réussi à museler l'attaque harcelante oranaise. La seconde mi-temps a été marquée par des occasions équitables ratées par les deux équipes qui ont concentré leur présence au milieu de terrain, pour n'ouvrir le jeu que rarement, transformant le reste de ce match en une rencontre terne au goût saumâtre, en plus de verser dans un jeu décousu, la précipitation et la mauvaise concentration ont, contre toute attente, fait des ravages dans les esprits de ces joueurs n'ayant aucunement offert un quelconque spectacle hormis le 12e homme jubilant du haut de tous les gradins du stade Ahmed Zabana. Ayant d'ailleurs réussi à faire preuve de plus de maturité, ces supporters ont brillé par les meilleures images qu'ils ont offertes en les agrémentant des couleurs vives du club Rouge et Blanc. Les Hamraoua ont été confortés par le wali Saïd Sayoud, les ayant félicités, un par un, en leur rendant visite dans les vestiaires.