Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre dernier, s'est élevé hier à 36801 martyrs et 83.680 blessés, ont indiqué les autorités palestiniennes de la Santé. Un précédent bilan donné par la même source faisait état de 36731 martyrs et 83530 blessés. Les agressions de l'armée d'occupation ont fait aussi 70 martyrs et des dizaines de blessés au cours de ces dernières 24 heures, ont précisé les mêmes sources, ajoutant que plusieurs victimes sont toujours ensevelies sous les décombres du fait des raids et bombardements sionistes incessants contre l'enclave palestinienne. Outre le bilan humain, cette agression génocidaire contre la bande de Ghaza, qui dure depuis le 7 octobre 2023, se déroule dans un contexte de famine et de destruction massive. L'armée barbare sioniste a poursuivi ses attaques meurtrières hier contre la bande de Ghaza, où elle bombarde depuis huit mois la population civile palestinienne.. Aux premières heures hier, des témoins ont fait état de frappes dans différents secteurs, parmi lesquels le centre de ce micro-territoire, théâtre de violents bombardements ces derniers jours. L'une de ces frappes, jeudi, sur une école de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), a fait 37 morts, a indiqué un hôpital local. Le Hamas, qui a déclaré que 14 enfants avaient notamment péri dans cette attaque criminelle, a dénoncé les»fausses informations» utilisées constamment par l'armée sioniste pour tenter de justifier ses crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini a, lui, accusé Israël d'avoir frappé «sans avertissement préalable» cette école à Nousseirat qui abritait «6 000 personnes déplacées» par les combats. Il a appelé, en ce sens, à des enquêtes indépendantes sur toutes les attaques qui ont causé des centaines de martyrs dans les écoles et les camps de l'agence onusienne. Des tirs d'artillerie israéliens ont été entendus au nord de cette ville jeudi, selon des témoins. Tout près, dans le camp d'al-Bureij, six personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans une attaque israélienne à la roquette visant une maison, selon des médecins de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa. D'intenses combats entre l'armée sioniste et des combattants palestiniens ont lieu dans ce camp et celui, voisin, d'al-Maghazi, d'après des témoins. Dans le nord, cinq personnes ont été tuées et sept blessées dans un bombardement aérien nocturne sur une maison du quartier de Cheikh Radwane, à Ghaza-ville, ont indiqué un médecin de l'hôpital baptiste et la Défense civile de Ghaza.»Nous avons entendu le bruit d'une énorme explosion (...) Nous nous sommes rendus sur place et avons découvert des restes humains d'enfants, de femmes et de personnes âgées», a indiqué Mohammad Abou Nahl, un habitant de Ghaza. Dans le sud, des bombardements à l'artillerie ont touché plusieurs secteurs de la ville de Rafah, à la frontière égyptienne, où l'armée israélienne a débuté des opérations terrestres début mai, selon des source locales. L'agression barbare qui dure depuis neuf mois a dévasté une grande partie de la bande de Ghaza et déraciné la plupart de ses 2,4 millions d'habitants confrontés à un risque de famine. L'aide internationale, dont l'entrée à Ghaza est contrôlée par Israël, ne parvient qu'au compte-gouttes dans le territoire où le taux de chômage a atteint un «niveau stupéfiant de 79,1%», selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Israël a été notamment notifié vendredi de son ajout à la «liste de la honte» de l'ONU sur les droits des enfants lors de conflits dans un rapport attendu d'ici fin juin. Alors que les efforts diplomatiques pour arracher une trêve piétinent, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu la semaine prochaine en Israël, en Egypte, au Qatar et en Jordanie, pour «promouvoir une proposition de cessez-le-feu» présentée récemment par le président Joe Biden, selon Washington. Proposition à laquelle Netanyahu oppose une résistance farouche, affirmant sa volonté de poursuivre le nettoyage ethnique envers et contre tous et mettant au défi le président américain depuis qu'une invitation lui a été notifiée par le Congrès pour prononcer un discours devant les élus du Sénat et de la Chambre des représentants.