Le Kremlin suit de «très près les élections en France», a affirmé, hier, son porte-parole Dmitri Peskov, au lendemain du premier tour des législatives marquées par un très bon score de l'extrême droite, taxée de proximité avec la Russie. «Nous attendons le deuxième tour, mais les préférences des électeurs français sont plus ou moins claires pour nous», a-t-il ajouté. Selon le chef du Labour britannique Une «leçon» pour les «progressistes» Le chef du parti travailliste britannique Keir Starmer, favori pour devenir le prochain Premier ministre du Royaume-Uni dans quelques jours, a estimé que la «leçon» à tirer des législatives françaises est qu'il faut «répondre aux préoccupations quotidiennes» des électeurs. «Nous voyons les résultats arriver de France, mais aussi la situation dans d'autres pays à travers l'Europe et le monde. La leçon que je tire de cela est que nous devons répondre aux préoccupations quotidiennes» des gens, a affirmé Keir Starmer. Législatives françaises Donald Tusk évoque «un grand danger» pour la France et l'Europe Le Premier ministre polonais Donald Tusk a évoqué, hier, «un grand danger» pour la France et l'Europe, dans le contexte d'une montée des droites radicales en Europe. «Cela commence vraiment à ressembler à un grand danger...C'est un signe lisible de ce qui se passe non seulement en France mais aussi dans d'autres pays, y compris en Europe occidentale», a-t-il ajouté. Pour Berlin La victoire du RN «ne peut laisser personne indifférent» La cheffe de la diplomatie allemande a estimé, hier, que la victoire du parti d'extrême droite ne pouvait pas laisser «indifférent». «L'Allemagne et la France portent une responsabilité particulière pour notre Europe commune», a-t-elle souligné lors d'une conférence de presse avec son homologue lettonne et «personne ne peut rester indifférent (...) si chez notre tout proche partenaire et meilleur ami, un parti qui voit dans l'Europe le problème et non la solution arrive largement en tête». Du côté de Rome La «diabolisation» ne fonctionne plus, se réjouit Meloni La «diabolisation» de l'extrême droite ne fonctionne plus, s'est réjouie, hier, la Première ministre italienne Giorgia Meloni. «La tentative constante de diaboliser les gens qui ne votent pas à gauche (...) est un piège dans lequel tombent de moins en moins de gens», a déclaré la cheffe du parti post-fasciste Fratelli d'Italia à l'agence Adnkronos. «Nous l'avons observé en Italie, on le voit de plus en plus en Europe et dans tout l'Occident».