L'Arabie saoudite a abrité, hier, les travaux de la réunion ministérielle extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique à Djeddah. Cette réunion était très attendue par les chefs de la diplomatie des pays musulmans pour discuter des mesures à entreprendre face à «l'agression israélienne incessante contre la bande de Ghaza et l'examen des voies et moyens susceptibles de permettre à l'Organisation de la coopération islamique de renforcer ses efforts et de faire pression pour contribuer effectivement et efficacement à mettre un terme à la guerre génocidaire que subit le peuple palestinien», affirme-t-on. L'Algérie a participé à ces travaux à travers le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf qui a été chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. La participation de l'Algérie s'inscrit dans «le cadre des efforts et démarches de l'Algérie en faveur de la cause palestinienne et de sa solidarité constante avec les pays et les peuples voisins de la Palestine face aux agressions flagrantes commises par l'occupant sioniste», apprend-on. L'ouverture des travaux de la réunion ministérielle extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique à Djeddah a été imposée par l'«escalade dangereuse et sans précédent de la situation au Moyen-Orient en raison des pratiques belliqueuses de l'entité sioniste tous azimuts et sur plusieurs fronts», explique-t-on. La réunion de Djeddah se penchera sur les risques d'embrasement dans la région et les voies et moyens pour arrêter cette escalade dont les conséquences seront catastrophiques sur toute la région de Moyen-Orient. Les participants aux travaux de la réunion ministérielle extraordinaire de l'OCI ont exprimé leur attitude quant au contexte dans lequel se déroule cette réunion en soulignant que «cette réunion se tient dans un contexte marqué par la persistance des crimes de l'occupant sioniste contre le peuple palestinien, en particulier dans le bande de Ghaza où près de 40 000 personnes sont tombées en martyrs et plus de 91000 ont été blessées, dont la majorité sont des femmes et des enfants. Elle se tient aussi à a lumière de la destruction des biens des civils palestiniens, dont 430 000 maisons, ainsi que d'infrastructures, d'établissements de santé et d'enseignements, de lieux de culte et de sites historiques, en plus du déplacement de près de deux millions de Palestiniens de leurs foyers», affirme-t-on. L'assassinat du chef du Bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh dans les territoires d'un pays souverain, à savoir l'Iran et les développements au Liban après l'agression sioniste, tous ces aspects qui constituent le fond de l'escalade dans la région, doivent être solutionnés avant la fin des travaux de la réunion ministérielle extraordinaire de l'OCI. La participation et le rôle de l'Algérie viseront à «réaffirmer le soutien constant de l'Algérie à la cause palestinienne et son engagement immuable à poursuivre ses efforts et démarches visant à amener le Conseil de sécurité onusien à assumer ses responsabilité à l'égard du peuple palestinien», selon la même source. Le ministre aura également des rencontres bilatérales avec le secrétaire général de l'OCI, ainsi qu'avec nombre de ses homologues participant aux travaux de cette session», souligne-t-on. L'Algérie fera tout pour stopper la guerre génocidaire que mène l'entité sioniste à Ghaza et la menace d'un embrasement généralisé dans la région. La réunion de Djeddah est une occasion pour la diplomatie algérienne d'apporter sa touche quant à la démarche visant l'arrêt immédiat de l'escalade et la guerre imposée par l'entité sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza. L'Algérie a rappelé plusieurs fois que sa position ne changera jamais et que la défense de la cause palestinienne est une position de principe. Le dialogue passe par l'arrêt immédiat du génocide qui cible les enfants, les femmes et les vieux à Ghaza.
