La diplomatie algérienne s'est démarquée par sa présence lors de sa participation aux travaux de la réunion ministérielle extraordinaire de l'OCI qui s'est tenue à Djeddah, en affirmant à travers le ministres des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, que «l'occupation sioniste veut, à travers ses pratiques odieuses et honteuses envers les pays voisins, plonger la région dans un cycle de crises, de conflits et de guerres sans fin», a-t-il souligné Attaf a rappelé les crimes qui ont été commis par l'entité sioniste «contre le peuple palestinien et ses atteintes à la souveraineté de la République islamique d'Iran». la position algérienne s'est manifestée d'une manière claire lors desdits travaux de la réunion ministérielle extraordinaire de l'OCI qui s'est tenue à Djeddah. Dans le même sillage, le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, a précisé que «ces agissements incarnent la politique d'escalade adoptée par l'occupation sioniste coloniale en tant qu'approche, méthode, plan et stratégie vis-à-vis des pays voisins, dans le but de dissimuler l'essence et le fond du conflit dans la région, de détourner l'attention de la communauté internationale de la guerre génocidaire en cours dans les territoires palestiniens occupés, et de promouvoir la fausse image à laquelle plus personne ne croit, celle d'une entité sans défense, assiégée et victime dans un voisinage hostile», a-t-il affirmé. Le ministre Attaf a expliqué les tenants et les aboutissants de la réunion de Djeddah en soulignant que «Notre réunion extraordinaire vise à discuter des développements dangereux et effrénés survenus dans la région du Moyen-Orient, des développements que l'occupation sioniste coloniale tente d'imposer aux pays et aux peuples de la région comme une nouvelle réalité caractérisée par les tensions, les crises et les conflits incessants sur plus d'un front», a signalé Ahmed Attaf. La diplomatie algérienne a fait recours à un arsenal conceptuel diplomatique plus fort et «acerbe» pour accuser de doigt l'entité sioniste de tous les actes criminels classés comme crimes de guerres et crimes contre l'humanité par les Nations unies. Dans ce sens, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a indiqué que «ces comportements scandaleux et ces pratiques honteuses qui visent à plonger la région dans un cycle de crises et de guerres sans fin, prouvent sans l'ombre d'un doute que l'occupation israélienne de colonisation n'est pas encline à la paix, et ne croit nullement à l'idée de la paix, ni à l'option de la paix en tant qu'option stratégique», a-t-il précisé. La participation de l'Algérie aux travaux de la réunion ministérielle extraordinaire de l'OCI était l'occasion pour rappeler les positions de principes de l'EEtat algérien en ce qui concerne le droit des nations de disposer d'elles-mêmes. Attaf a rappelé la position de l'Algérie fondée sur trois points essentiels «Le premier consiste à ce que ces efforts de désescalade ne doivent pas focaliser sur les aspects secondaires du conflit et ignorer le fond», et d'ajouter «la désescalade doit commencer par l'arrêt de la guerre génocidaire en cours dans les territoires palestiniens occupés et à Ghaza précisément. Le deuxième point a été bien clarifié par l'Algérie en insistant sur «ces efforts de désescalade soient orientés en premier lieu vers l'agresseur et le principal responsable des graves développements que connaît la région», a rappelé le ministre Attaf. La déclaration finale des travaux de la réunion ministérielle extraordinaire de l'OCI s'est soldée par l'appel «à la cessation immédiate de l'agression sioniste et de la politique de torture, de famine et de punition collective pratiquée contre le peuple palestinien». la réunion de l'OCI a mis en grade de «poursuivre avec les crimes sionistes qui compromettent la sécurité et la stabilité dans la région», explique-t-on. La déclaration finale a condamné «l'adoption par l'entité sioniste de lois racistes illégales, notamment la décision de rejeter la création d'un Etat palestinien et la classification de l'UNRWA (l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) comme organisation terroriste», souligne-t-on.