C'est sous le thème «Constantine portail de la civilisation», qu'a été organisée, la troisième édition du sSalon du livre dans la ville desPonts. Cette grande manifestation qui a été visitée par des centaines de personnes, notamment des étudiants, mais aussi des intellectuels qui n'ont pas perdu le plaisir de tenir un livre entre les mains, s'est ouverte samedi dernier et sera clôturée aujourd'hui. C'est au niveau du complexe culturel Malek Haddad dirigée par Amira Dliou que le public constantinois s'est donné rendez-vous pour découvrir a leur grande satisfaction au moins 60 éditeurs de différents horizons venus de toutes les wilayas du pays. Ce salon qui s'inscrit dans le cadre de la promotion du livre et de la lecture a été enrichi par «une série de conférences et de rencontres autour du livre et autres expositions littéraires», a indiqué l'un des organisateurs Warda Nouri, qui a confirmé que «pas moins de 16000 livres sont exposés. Les conférences, si l'on doit en parler a traité le sujet relatif a la culture de la résistance faisant valoir le lutte contre l'occupant sioniste en Palestine et ses agressions contre le Liban. Ce fut a été également l'occasion pour revenir sur cette culture qui a trouvé tout son sens et sa gloire avec la lutte contre le colon français en Algérie. Cet évènement a été couronné par un message de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji à l'ouverture, qui a été transmis par son représentant, Tidjani Tama, directeur du livre et de la lecture publique, dans lequel «l'accent a été mis sur l'importance de promouvoir l'industrie du livre depuis l'édition jusqu'à le lecteur en passant par la distribution et l'innovation». Dans sa correspondance la ministre a souligné « la détermination de l'Etat à recouvrir la place du livre et de la lecture, tout en rappelant « les efforts déployés dans ce sens en matière d'accompagnement des éditeurs et écrivains, l'organisation de grandes opérations de distribution de livre et du Forum du livre». Elle ne manquera pas non plus de revenir sur «le statut de Constantine considérée comme la locomotive de la connaissance et des sciences en Algérie», considérant en même temps que «le livre est la vitrine de la scène nationale». À noter qu'au courant de ces huit jours d'explosion une quarantaine d'activités entre autres des séminaires, pièces théâtrales, ateliers de formation, conférences, et des séances de vente de livres «un espace d'animation dédié aux enfants et aux élèves figure également au programme de cette manifestation» a indiqué Hicham Mahieddine attaché de la communication, que nous avons d'ailleurs constaté de visu.