L' entité sioniste d' Israël est passée à la vitesse supérieure en procédant, vendredi passé, à l' élimination du chef charismatique du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Israël a procédé à l' élimination de Nasrallah, au travers d' une frappe puissante visant le QG du Hezbollah, dans la banlieue de Beyrouth, au Liban. Israël a plusieurs fois annoncé la mort de Nasrallah, mais cette fois-ci semble être la bonne. Non rassasié par le génocide horrible en cours à Ghaza, en Palestine, et le sang des milliers de victimes dans les pays arabes, en Syrie, en Irak, au Yemen, etc. l' entité sioniste augmente d' un cran ses horribles massacres, à tort et à travers, avec le consentement des grandes nations civilisées, dont les Etats-Unis et l' Europe. Les signes avant-coureurs d' une apologie criminelle sioniste avaient été affichés dès le fallacieux épisode des attaques d' octobre 2023. L' opinion publique, surtout américaine et européenne, devait, coûte que coûte, être conditionnée pour mettre à exécution ce plan machiavélique de Netanyahu et consorts. Israël a donc fini par reprendre ses habitudes d' antan, et c' est ce qu' il fait de mieux dans ce monde. Il a écrit son histoire dans la longue marche de la civilisation humaine par le sang des innocents et des victimes collatérales, sous les yeux complices du monde civilisé. Le 20 septembre dernier, c' était le chef de la force Radwan, unité d' élite du Hezbollah, en l' occurrence Ibrahim Aqil, en compagnie de l' un de ses commandants, Ahmed Mahmoud Wahbe, qui était visé par une attaque aérienne dans la banlieue de Beyrouth. Le 31 juillet 2024, Ismaël Hannyeh, chef de la résistance palestinienne Hamas, était assassiné par une frappe de missile à Téhéran, alors qu' il assistait à la cérémonie d' investiture du nouveau président iranien. Début janvier 2024, c' était le numéro deux du Hamas, Salah Al-Arouri, un dirigeant chargé de l' armement de la résistance, qui a été tué à Beyrouth. Tout le monde se remémore cette fameuse opération d' espions, une douzaine au moins, menée contre un dirigeant du Hamas aux Emirat arabes unis. Mahmoud Al-Mabhouh fut, ainsi, assassiné le 20 janvier 2010 dans un hôtel à Dubaï, sous les yeux du monde entier. Les caméras de l' hôtel ayant rapporté l' ensemble des agissements des agents criminels du sinistre Mossad. Abbas Moussaoui, un homme politique libanais, est également assassiné par Israël en 1992. En 1997, Khaled Mechaâl est également la cible d' une tentative d' assassinat en Jordanie, le 25 septembre 1997, par des agents imprudents du Mossad. N' était-ce la témérité du défunt roi Hussein, Khaled Mechaâl, empoisonné au plutonium, aurait succombé à ses blessures. Cheïkh Yassine, libéré à la suite de cet épisode, est aussitôt assassiné par une frappe de drone. Le numéro deux de l' OLP de feu Yasser Arafat, Khalil Al Wazir, alias Abou Jihad, figure emblématique de la résistance palestinienne, est assassiné en Tunisie le 16 avril 1988 par un commando israélien. Le chef de l' OLP échappe dans ce pays voisin à un bombardement du siège de son organisation. Journaliste et auteur israélien, Gideon Levy avait, en août dernier, affirmé à l' agence de presse turque Anatol que les assassinats «totalement inutiles» d' Israël «ne changent en rien la donne». Cela renforce l'idée que Netanyahu ne cherche en rien à sécuriser Israël, mais travaille bien pour d'autres thèses. Dans sa très jeune histoire, qui ne dépasse pas l'âge d'un ordinaire octogénaire palestinien, Israël a toujours mené une politique de la terre brûlée et de la terreur comme arme de dissuasion et d'appui à la colonisation dans les terres palestiniennes. Profitant de l'appui militaire, politique, logistique des Etats-Unis et des pays de l'Occident, Israël a développé une doctrine du terrorisme d'Etat, que l'histoire n'a jamais connue. Il faut être crédule pour croire que cette voie de la terreur est susceptible de sauver Israël de l'embrasement fatal ou de garantir et renforcer sa sécurité dans la région. Loin s'en faut. Un modus operandi qui est inscrit dans les gênes même des fondements idéologiques de l'entité d'Israël et affichés, dès la guerre de 1948. Par ces procédés criminels, Israël tente de faire croire à son aptitude à frapper ses ennemis où qu'ils soient. Or, l'histoire aura démontré le contraire. En effet, loin de renforcer la sécurité d'Israël, ces assassinats cibles exacerbent ce sentiment antisioniste dans le monde, et particulièrement dans la région du monde arabe. Ces attaques et ces tueries ne sauraient rester impunies. C'est ce que feint d'ignorer Netanyahu, aveuglé par sa «sacro-divine guerre».