C'est par cette pieuse phrase «Dieu a béni notre pays», que l'éditorialiste de la revue El Djeïch a entamé son écrit pour ce numéro spécial dédié au 1er Novembre. Béni «avec des faits glorieux gravés dans l'éternité, des étapes et des évènements grandioses marqués en lettres d'or dans les annales de l'Histoire moderne» parmi lesquels, poursuit l'auteur «la glorieuse Révolution du 1er Novembre». Une révolution, ajoute-t-il qui «s'est inscrite dans l'histoire de l'Humanité par ses idéaux et ses nobles principes, dont nous célébrons, ce mois-ci, le soixante-dixième anniversaire de son déclenchement». Il a tenu à rappeler que «cette grande Révolution a été l'oeuvre d'un groupe de jeunes Algériens fidèles, profondément convaincus, à leurs tout débuts, que la victoire sera indubitablement de leur côté». Et d'affirmer «c'est ce qui fut, après que chaque parcelle de notre territoire sacré a été arrosée du sang de caravanes de martyrs qui ont été les artisans de véritables épopées héroïques dans une Révolution libératrice considérée comme l'une des plus grandes, sinon la plus grande de tous les temps». Mettant l'accent sur l'adhésion du peuple entier à cette Révolution, l'auteur a soulevé «Ni la violence de la machine de guerre coloniale, ni la répression barbare et la torture méthodique, ni la politique de la terre brûlée, ni les massacres collectifs, ni le recours aux armes prohibées par la communauté internationale ou encore moins le déséquilibre des forces n'ont eu raison de la détermination de notre peuple à recouvrer sa souveraineté nationale.» Le moment est propice pour l'éditorialiste de réaffirmer «l'engagement à suivre leurs pas et préserver leur précieux et inestimable legs». Dès lors «notre pays avance, à pas sûrs, dans son élan de développement et de prospérité, vers des horizons prometteurs, d'autant plus que les facteurs nous permettant de les concrétiser sont, aujourd'hui, plus que jamais réunis, à la lumière des réalisations tangibles accomplies», assure-t-il. Jouissant de la stabilité et la sécurité, «le chemin est à présent balisé pour relever tous les défis d'aujourd'hui et de demain», a-t-il encore noté, se référant aux propos du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui soutenait «nos braves chouhada et valeureux moudjahidine forcent l'admiration et le respect dans une Algérie fière de son vaillant peuple et de sa jeunesse ambitieuse porteuse du flambeau du parachèvement de la marche nationale vers une nouvelle Algérie». Par ces progrès, l'auteur évoquera «la croissance réalisée et en rehaussant la valeur des exportations hors hydrocarbures, avec une attention particulière accordée au dossier du logement dans ses différentes formules, en plus de veiller à la préservation du pouvoir d'achat des citoyens, et à définitivement clore le dossier des zones d'ombre». Mais également «Les secteurs agricole et industriel», non sans avoir évoqué en même temps « l'industrie militaire, qui est à développer et à renforcer afin qu'elle puisse satisfaire nos besoins nationaux et se tourner vers l'exportation dans une prochaine étape». En termes de développement et de professionnalisme, l'éditorialiste revient aussi sur les résultats significatifs, de l'ANP enregistrés, a-t-il soulevé « dans l'accomplissement de ses missions à tous les niveaux, que ce soit dans le domaine de la formation, des équipements ou de la préparation au combat, notamment dans ceux de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ou de la protection de nos frontières nationales». Des missions, affirme-t-il, que «notre armée se fait un point d'honneur d'accomplir pleinement, poursuivant ainsi sa quête incessante de posséder tous les facteurs de force qui lui permettent de relever tous les défis et de faire face à toutes les menaces induites par un environnement régional en perpétuelle mutation et une conjoncture internationale marquée par l'instabilité», comme l'a précisé le général d'armée, Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire qui soulignait dans l'une de ses déclarations: «Les pans de la mémoire de notre pays nous rappellent, constamment, les sacrifices de nos prédécesseurs de l'Armée de Libération nationale qui avaient pris l'engagement solennel d'arracher l'indépendance et la souveraineté nationales, longtemps confisquées par le colonialisme usurpateur.» L'auteur et dans son dernier paragraphe dans un éditorial très explicite a parlé de «l'immense responsabilité qui incombe à l'Armée nationale populaire envers la préservation de ce précieux legs». Un legs qui sera défendu férocement par le peuple qui a toujours exprimé son fort attachement à sa terre et son histoire.
