Ruines il y a deux ans, aujourd'hui usine ultra moderne employant plus de 500 employés! Il s'agit de la raffinerie de sucre Tafadis de Larbatache. Un bijou technologique et industriel dont les travaux techniques ont officiellement été finalisés, hier. En effet, Tafadis SPA, filiale du groupe Madar Holding, a annoncé, hier, le lancement imminent de ses opérations de raffinage de sucre. L'entreprise a ouvert ses portes, hier, à la presse nationale pour lancer la phase de commissioning, dernière étape avant le lancement effectif de la production. « Cette phase devrait s'achever au début de l'année prochaine. La commercialisation est prévue pour le troisième trimestre de 2025», a indiqué fièrement, Ahmed Drai, président- directeur général (P-DG) de Tafadis SPA. Celui-ci indique que ce lancement vient concrétiser l'engagement de l'Etat à récupérer les biens mal acquis de l'ex- oligarchie. Il rappelle que le groupe Madar avait racheté un tas de ferraille, il y a deux ans. Une usine abandonnée, dont les travaux étaient achevés à 50%, mais dont le temps a fini par avoir raison. « Il fallait remettre de l'ordre mais c'est l'engagement du président Tebboune de remettre en route toutes les entreprises récupérées par l'Etat. Un grand défi pour nous, une motivation», atteste-t-il. Les travaux d'Hercule ont alors été entamés, avec comme seule motivation, rendre cet argent aux citoyens, en donnant naissance à un grand projet créateur d'emplois et de richesse. Ce qui est sorti de sous- terre de cette petite ville de Larbatache, qui voit une première raffinerie publique de sucre voir le jour. Et quel accomplissement! Ce qui a émergé des ruines de Larbatache n'est pas seulement une usine, mais une véritable vitrine de l'excellence industrielle algérienne. Equipée des technologies les plus avancées, cette nouvelle raffinerie ambitionne de répondre non seulement aux besoins du marché national, mais également de faire de l'Algérie un acteur clé dans le secteur du raffinage de sucre à l'échelle internationale. Tafadis ne lésine pas sur les moyens pour garantir une production aux standards internationaux. Son processus de production est entièrement automatisé et optimisé, permettant un contrôle précis à chaque étape de la transformation. Dans ses laboratoires, des équipements de pointe assurent un contrôle qualité rigoureux, garantissant un produit final irréprochable. «La capacité de production a été calibrée avec soin pour répondre aux besoins nationaux tout en gardant un potentiel de croissance pour l'exportation», explique le P-DG de Tafadis.. Cette raffinerie ne constitue qu'une étape dans la vision à long terme de Tafadis. La société entend aller encore plus loin avec un projet ambitieux de production de sucre «100% made in bladi». Cela grâce à un mégaprojet prévu à Ouargla. Ce site, axé sur la culture de la betterave sucrière, permettra de produire la matière première localement, concrétisant la vision du président Tebboune: «Des champs au consommateur.» Cette future sucrerie, parmi les plus grandes de la région, devrait atteindre une capacité de production impressionnante de 60 000 tonnes par jour. Le P-DG de Tafadis, passionné, décrit avec enthousiasme l'impact d'une telle installation sur la région: «Ce projet va dynamiser l'économie locale en créant des milliers d'emplois directs et indirects et en stimulant le développement d'un écosystème industriel complet.» Il souligne également que ce mégaprojet contribuera à renforcer la sécurité alimentaire de l'Algérie, tout en réduisant la dépendance aux importations. Au-delà des prouesses technologiques et de la production, cette raffinerie est également une aventure humaine. Plus de 500 emplois directs ont été créés à la raffinerie de Larbatache, sans compter les 700 emplois indirects qui devraient voir le jour d'ici le début de la commercialisation en 2025. Des jeunes sans expérience ont été formés et encadrés par des travailleurs chevronnés. Ainsi, ce projet porté s'inscrit pleinement dans la stratégie nationale de développement économique, prônée par le président Tebboune. Il représente non seulement un pas de plus vers la sécurité alimentaire, mais ouvre de nouvelles perspectives d'emploi, comme a promis le chef de l'Etat. C'est aussi une preuve de la seconde vie de ces entreprises, autrefois symbole de la dilapidation des deniers publics, aujourd'hui symbole d'emploi et de richesse. Cette raffinerie n'est donc pas seulement une réussite industrielle. Elle incarne la nouvelle Algérie, une Algérie qui transforme les ruines du passé en moteurs de croissance et d'emplois. C'est cela l'Algérie victorieuse...
