Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a reçu hier, au siège du Conseil, Mme Sharon Wardle, ambassadrice du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, venue lui faire ses adieux à l'occasion de la fin de sa mission en Algérie, rapporte un communiqué du Conseil de la nation. Lors de cette rencontre, les deux parties ont abordé l'état actuel des relations bilatérales entre l'Algérie et le Royaume-Uni, basées sur le respect mutuel, le dialogue stratégique et les intérêts communs, souligne-t-on. Ils ont également discuté des moyens de renforcer ces relations, notamment en intensifiant la coopération dans les domaines économique et commercial, ainsi qu'en développant davantage leur aspect parlementaire à travers les mécanismes diplomatiques, ajoute la même source. La discussion a également porté sur les mutations rapides de la situation internationale, marquée par la violence, les tensions et les divisions. Les deux responsables, poursuit le communiqué, ont échangé leurs points de vue sur de nombreuses questions régionales et internationales, en particulier la situation tragique à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés. À ce propos, Mme Wardle et M. Goudjil ont déploré l'échec de la communauté internationale et de l'ONU à mettre fin au génocide perpétré par l'occupation sioniste contre le peuple palestinien, ainsi qu'à achever le processus de décolonisation au Sahara occidental. L'ambassadrice britannique a exprimé sa gratitude pour le soutien des autorités algériennes tout au long de sa mission en Algérie et s'est réjouie des résultats fructueux de son expérience diplomatique dans le pays. Elle a affirmé que son rôle en tant que représentante de son pays lui a permis d'apprécier de près le progrès positif enregistré par l'Algérie dans divers domaines, ses réalisations remarquables et son rôle important au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. De son côté, Salah Goudjil a réaffirmé l'ouverture de l'Algérie, sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, à toutes les formes de coopération avec les pays amis, dont le Royaume-Uni. Il a insisté sur la nécessité de renforcer le volet économique des relations bilatérales pour les hisser au niveau des relations politiques et humaines exceptionnelles qui existent entre les deux pays. Cela est particulièrement important dans le contexte de la renaissance économique de l'Algérie, fondée sur l'économie du savoir et l'encouragement à l'investissement.