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Quatre ans au moins pour tenir des élections, dit Al-Chareh
D'ex-rebelles et des terroristes étrangers promus officiers
Publié dans L'Expression le 31 - 12 - 2024

Le nouveau dirigeant de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a déclaré que l'organisation d'élections dans son pays pourrait prendre quatre ans lors d'une interview à la chaîne al-Arabiya diffusée dimanche soir, trois semaines après la chute du président Bachar al-Assad. « Le processus électoral pourrait prendre quatre ans», a affirmé M. Chareh dont le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), à la tête d'une coalition, s'est emparé de Damas le 8 décembre à l'issue d'une offensive éclair. Il a ajouté qu'il serait nécessaire de «réécrire la Constitution», une tâche qui pourrait prendre «deux ou trois ans», dans cet entretien avec la chaîne saoudienne. Mi-décembre, un responsable du nouveau pouvoir avait annoncé une suspension de la Constitution et du Parlement pendant une période de trois mois. Depuis leur arrivée au pouvoir, les nouvelles autorités tentent de rassurer la communauté internationale, dont une grande partie avait mis au ban M. Assad au début de la guerre dans le pays, déclenchée en 2011 par la répression de grandes manifestations. Alors que la guerre a fait plus d'un demi-million de morts, causé la fuite de millions de personnes et morcelé et ravagé le pays, al- Chareh a demandé une levée des sanctions internationales. « Les sanctions ont été imposées à la Syrie en raison des crimes commis par le régime» de Bachar al-Assad, a-t-il indiqué, ajoutant que vu que les auteurs des exactions ne sont plus au pouvoir, «les sanctions doivent donc être levées automatiquement».
Dans son interview, Al- Chareh s'est notamment adressé aux deux principaux alliés de Bachar al-Assad, l'Iran voisin et la Russie. « La Syrie ne peut pas continuer sans des relations avec un grand pays au poids régional comme l'Iran mais il faut que celles-ci se fassent sur la base du respect de la souveraineté des deux pays et sans ingérences», a-t-il estimé. « La Russie est un pays important», a-t-il dit, parlant d'intérêts «stratégiques profonds». «Nous ne voulons pas que la Russie quitte la Syrie de la manière dont certains le souhaiteraient», a-t-il ajouté. Al-Chareh a en outre déclaré s'attendre à ce que l'Arabie saoudite joue un «rôle très important» en Syrie, où elle pourrait tirer parti de «grandes opportunités d'investissement». Il a également plaidé pour une intégration à la future armée des Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes et appuyées par les Etats-Unis, qui ont pris le contrôle de plusieurs régions dans le nord-est. « Les armes doivent être uniquement aux mains de l'Etat», a dit Al- Chareh, ajoutant: c'est sur «ces critères» que des «négociations» seront menées avec les FDS «dans l'espoir de trouver une solution appropriée».
Le nouveau dirigeant syrien a d'ailleurs indiqué que la «dissolution de HTS» serait annoncée lors d'une «conférence du dialogue national» qui sera «inclusif et représentera l'ensemble des Syriens». Il n'a pas précisé de date. Sur le terrain, les forces syriennes se sont lancées cette semaine dans des opérations contre des combattants loyaux au régime déchu. Depuis son entrée en fonction, le gouvernement de transition dirigé par Mohammad al-Bachir a promis de respecter les droits des minorités du pays multiethnique et multiconfessionnel ainsi que ceux des femmes. D'anciens rebelles ont été promus à des grades d'officiers au sein de la future armée syrienne, selon un décret du nouveau dirigeant du pays, Ahmad al-Chareh, parmi lesquels des jihadistes étrangers, selon des experts. Le nouveau pouvoir, issu d'une coalition dirigée par des islamistes radicaux, avait dévoilé la semaine dernière un accord avec «tous les groupes armés» pour leur dissolution, et leur «intégration sous la tutelle du ministère de la Défense». Le décret publié tard dimanche soir sur le compte Telegram du «Commandement général» d'Ahmad al-Chareh liste 49 noms parmi lesquels ceux de rebelles syriens et d'anciens officiers de l'armée ayant déserté à la première heure et rallié la rébellion islamiste.


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