L'un des chefs du mouvement Hamas, responsable en communication, Nahed El Fakhouri, a déclaré que l'Algérie a donné son «accord de principe» pour recevoir un nombre réduit parmi les détenus palestiniens, récemment libérés, dans le cadre des clauses des accords de cessez-le-feu, toujours en vigueur, conclu entre Hamas et l'entité sioniste. Il s'agit de Palestiniens dont la décision d'éloignement aurait été prise «des terres palestiniennes», selon les accords, précise-t-on. Selon les propos du responsable du Hamas, des Chouhadas El Aqsa, affilié au Hamas, révélés par Al Jazeera, l'Algérie aurait donné son accord de principe pour recevoir un certain nombre de détenus libérés mais «limité». Comme il a précisé que la Tunisie a refusé de ne recevoir «aucun détenu libéré». Cependant, il y a eu 79 détenus libérés qui sont arrivés en Egypte, parmi ceux qu'on a décidé d'éloigner de «leurs terres». 15 autres sont arrivés hier en Turquie et 15 autres seront envoyés vers le Pakistan pendant les prochains jours, après accord de ces pays, révèle El Fakhouri. Selon les informations en vogue dans les médias, il était question de sortie de blessés et de malades parmi les détenus libérés, qui sont sortis par le passage de Rafah. Un groupe de 50 personnes est sorti dimanche et 45 autres lundi. Le troisième groupe aurait été empêché de sortie par les sionistes, faute de délivrance de laissez-passer. Il y a, en outre, l'amalgame persistant, depuis que Trump avait parlé d'exil forcé de Palestiniens vers l'Egypte et la Jordanie qui ont refusé l'offre. Il s'agit d'éloignement massif de Palestiniens de leurs terres. Cette ineptie a été à l'origine de beaucoup de commentaires, fortement exploités par les extrémistes du gouvernement israélien, qui ont trouvé une occasion inouïe pour revenir à l'exode forcé d'une population. Mais il s'agit là d'une autre question liée au sort d'un nombre très réduit d'anciens détenus libérés – dans le cadre des accords du cessez-le-feu en vigueur – pour des soins mais que l'entité sioniste considère comme éléments «dangereux» pour sa sécurité et qui se comptent parmi ceux qui ont été condamnés à de lourdes peines. Afin d'éviter tous ces amalgames, nos frères palestiniens seront les bienvenus. Pendant la guerre d'indépendance du pays, beaucoup de moudjahidine ont été accueillis par des pays frères et ont échappé à une mort certaine grâce à ce secours inattendu. Tous les Palestiniens, quelle que soit leur appartenance politique, considèrent l'Algérie comme un rare pays qui soutient la cause palestinienne avec tous les moyens dont elle dispose. Le dernier témoignage en date a été fait par l'imam de la mosquée Al Aqsa, Cheikh Akrima, qui a fait ses louanges à l'Algérie et de son peuple qui n'ont jamais baissé les bras quand il s'agit de porter secours à leurs frères de Palestine.