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Pékin, Moscou et Téhéran appellent à la fin des sanctions
Nucléaire iranien
Publié dans L'Expression le 15 - 03 - 2025

La Chine, l'Iran et la Russie ont appelé, hier, à lever les sanctions visant Téhéran, lors de discussions tripartites à Pékin dans un contexte de forte pression de Washington sur le nucléaire iranien. Ces échanges à haut niveau se tiennent dans la capitale chinoise en pleine effervescence diplomatique, les grandes puissances espérant raviver l'accord international de 2015. Ils interviennent au moment où le président Donald Trump, qui avait retiré avec fracas les Etats-Unis de l'accord en 2018 lors de son premier mandat, s'est dit ouvert au dialogue avec Téhéran depuis son retour au pouvoir en janvier. Mais le dirigeant américain a renforcé dans le même temps les sanctions contre l'Iran et sa main tendue est perçue avec méfiance par les dirigeants iraniens. «La situation a de nouveau atteint un moment critique», a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, en rencontrant les vice-ministres des Affaires étrangères russe Sergueï Riabkov et iranien Kazem Gharibabadi, en visite à Pékin. «L'accord international sur la question nucléaire iranienne fut une réalisation importante obtenue par le dialogue et la négociation», a affirmé Wang. Et d'ajouter: «Les sanctions unilatérales ne feront qu'exacerber les conflits, le dialogue et la négociation sont les seuls choix.»
Le représentant iranien a pour sa part accusé «certains pays» de créer «une crise inutile», saluant «une réunion très constructive et positive» avec les parties chinoise et russe. «Nous avons procédé à un échange de vues approfondi sur les questions nucléaires et la levée des sanctions», avait indiqué plus tôt vendredi Ma Zhaoxu, vice-ministre chinois des Affaires étrangères, lors d'une déclaration à la presse aux côtés de ses homologues. Les trois hommes ont «souligné la nécessité de mettre fin à toutes les sanctions unilatérales illégales», d'après Ma, reprenant des termes d'un communiqué conjoint Chine-Russie-Iran diffusé par Pékin. Les pays occidentaux soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. L'Iran conteste vigoureusement et affirme que son programme n'existe qu'à des fins civiles, notamment pour l'énergie. En 2015, l'Iran avait conclu un accord avec les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Russie, Etats-Unis, France et Royaume-Uni) et l'Allemagne pour encadrer son programme nucléaire.
L'Iran respectait ses engagements, a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea). L'accord offrait au pays un allègement des sanctions en échange d'une limitation de ses ambitions nucléaires. Mais en 2018, Donald Trump a retiré son pays de l'accord de manière unilatérale. Les sanctions américaines ont été rétablies et l'économie iranienne ne s'en est jamais remise. En représailles, l'Iran est revenu sur ses engagements et a fait progresser son programme nucléaire. Toutes les tentatives pour raviver l'accord de 2015, désormais une coquille vide, ont échoué, ces dernières années. La validité du texte court jusqu'en octobre cette année et certains pays n'excluent pas de réimposer des sanctions contre Téhéran après cette date.
L'Iran a déjà mené ces derniers mois plusieurs tours de discussions avec l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni (groupe E3) autour de son programme nucléaire. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Trump cherche à relancer le dialogue sur le nucléaire. Il a révélé avoir écrit une lettre en ce sens aux dirigeants iraniens, tout en avertissant de possibles actions militaires en cas de refus de Téhéran. «Cette menace est imprudente», a répondu mercredi le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Il a affirmé que Téhéran était «capable de riposter». Donald Trump poursuit une politique dite de «pression maximale» envers l'Iran, entamée durant son premier mandat (2017-2021), avec le rétablissement de sanctions pour affaiblir le pays économiquement. Le gouvernement américain a annoncé jeudi de nouvelles sanctions contre le ministre iranien du Pétrole, Mohsen Paknejad, ainsi que plusieurs organisations et navires accusés d'aider le pays à contourner les sanctions internationales sur son brut. Une mesure dénoncée vendredi par Téhéran, qui a fustigé «l'hypocrisie» de Washington.
Les Etats-Unis avaient déjà annoncé le mois dernier une série de mesures à l'encontre de personnes, de sociétés et de navires accusés de contourner les sanctions contre le pétrole iranien.
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avait écarté fin février toute «négociation directe» avec les Etats-Unis dans le contexte actuel.


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