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Le pétrole et le nucléaire en bonne place
ESCALE «TECHNIQUE»DU PRESIDENT IRANIEN À ALGER
Publié dans L'Expression le 16 - 01 - 2007

La République islamique d'Iran a exprimé ouvertement ses préférences pour la médiation algérienne.
Alger est devenue une escale incontournable. Son retour sur la scène diplomatique internationale, lui confère une place de choix dans la résolution des conflits et surtout la médiation dans des dossiers d'une extrême délicatesse. L'«escale technique» du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, aujourd'hui à Alger, après une tournée en Amérique latine, où il a prôné l'«alliance des révolutionnaires» demeure d'une extrême importance, affirment les observateurs. Deux points figureraient, a priori à l'ordre du jour de son bref entretien avec le chef de l'Etat: les prix du pétrole et le dossier du nucléaire.
A noter que la rencontre Bouteflika-Ahmadinejad, intervient une semaine seulement après la tenue à Alger de la conférence régionale sur l'énergie atomique. Une rencontre au cours de laquelle le chef de l'Etat avait plaidé pour l'interdiction de tous les essais nucléaires à travers le monde.
Comme il avait insisté à l'occasion, sur l'urgence de l'accélération du processus de ratification du traité de non-prolifération (TNP) devant hâter l'entrée en vigueur du traité d'interdiction des essais nucléaires.
Il avait même reçu le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) qu'il avait décoré de la médaille Al Athir, la haute distinction de la République. A la faveur de la succession de ces deux évènements, Alger va-t-elle servir d'intermédiaire dans le conflit nucléaire opposant Téhéran aux capitales occidentales, notamment les Etats-Unis? Une hypothèse à ne pas écarter d'autant plus que depuis quelques mois, une succession de personnalités iraniennes de haut rang se sont relayées à Alger. A noter que le président iranien Ahmadinejad se référant à chaque fois au traité de non-prolifération nucléaire, défend le droit de son pays d'enrichir l'uranium à des fins pacifiques.
Une position que soutiennent la plupart des pays sous-développés qui aspirent à un usage plus élargi de l'énergie nucléaire pour couvrir leurs besoins. L'Iran qui est déterminé à installer au moins 3000 centrifugeuses et fera, début février, une «importante annonce» sur ses activités nucléaires, selon le porte-parole du gouvernement iranien, Gholamhossein Elham, ne compte pas baisser les bras devant les pressions de Washington.
C'est justement pour narguer l'administration Bush que le président iranien a effectué deux visites au Nicaragua et au Venezuela. Le président iranien a assisté, hier, à l'investiture du nouveau président de l'Equateur, Rafael Correa, et rencontré son homologue bolivien Evo Morales, deux critiques virulents de George Bush et de sa politique en Amérique latine. L'objectif du président iranien est évident: il s'agit d'obtenir le soutien des principales capitales latino-américaines, ainsi que celui d'autres pays sous-développés ou en voie de développement, moyennant un vaste programme de développement en faveur de ces pays.
A Caracas samedi, Ahmadinejad avait annoncé, en compagnie du président vénézuélien Hugo Chavez, l'intention de leurs deux pays de financer des projets dans d'autres pays afin de lutter contre la domination des Etats-Unis.
Dimanche, Daniel Ortega a évoqué «des accords constructifs pour lutter contre la faim, le chômage et la pauvreté» conclus entre le Nicaragua et l'Iran. Pour ce qui est de la baisse de la production de l'Opep pour assurer la stabilité des prix du pétrole, l'Iran a d'ores et déjà obtenu l'accord de principe d'Alger. En effet, dans une récente déclaration, le ministre de l'Energie, Chakib Khelil, a affirmé que l'Algérie soutiendra une nouvelle réduction de la production de pétrole qui pourrait être décidée par une réunion extraordinaire de l'Opep pour laquelle des «consultations» se déroulent actuellement. «Nous avons déjà décidé de réduire de 500.000 barils/jour notre production à partir du 1er février et s'il y a une nouvelle décision de ce genre, nous la soutiendrons», a affirmé M.Khelil, cité dimanche par l'Agence algérienne de presse (APS).
Le ministre algérien a précisé que des «consultations» entre les pays membres de l'Opep se tenaient actuellement pour examiner la situation du marché pétrolier à la lumière de la chute actuelle des cours.
Précisons que la situation n'est pas chaotique, mais préoccupante, puisque les prix du pétrole ont terminé la semaine vendredi, en-dessous de la barre des 53 dollars le baril, leur plus bas niveau depuis 18 mois.
Il convient de rappeler que le 14 août 2006, M.Abdelaziz Belkhadem avait reçu le chef de la diplomatie iranienne. Au mois de juin de la même année, c'est le secrétaire général du Conseil suprême iranien de la Sécurité nationale, M.Ali Larijani, qui s'est rendu à Alger.
Le responsable iranien, et après avoir été reçu par le président Bouteflika, a déclaré que les défis et les intérêts communs des deux pays imposent des concertations continues. Le rapprochement entre Alger et Washington serait le motif qui a incité Téhéran à faire preuve d'un tel forcing diplomatique en direction de notre pays.
La République islamique d'Iran a exprimé ouvertement ses préférences pour la médiation algérienne, depuis la tenue à Paris, en avril 2005, de la Conférence internationale du dialogue des civilisations.


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