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L'Internet sous haute surveillance
POUR LUTTER CONTRE LA PROPAGANDE TERRORISTE ET LA CYBERCRIMINALITE
Publié dans L'Expression le 23 - 01 - 2007

Cette décision est actuellement en gestation au niveau de la commission Ceta relevant du département de Boudjemaâ Haïchour.
L'Algérie est considérée parmi les pays où la liberté de surfer sur Internet est totalement consacrée. En revanche, le pays est loin d'être à l'abri des conséquences néfastes de la propagation, à une vitesse vertigineuse, du fléau de la cybercriminalité. Ce phénomène que l'on qualifie de «délinquance sur le Net» constitue inévitablement une menace réelle qui pèse non seulement sur la sécurité des entreprises ne pouvant se passer aujourd'hui de l'utilisation de l'outil informatique, mais également sur la vie des citoyens en général -les internautes en particulier- qui peuvent figurer parmi la liste des cibles préférées des adeptes de la cybercriminalité. Le pays est- il en mesure aujourd'hui de lutter contre les effets de cette nouvelle pratique criminelle autant sur la vie de l'entreprise que sur le comportement de l'individu?
La réponse ne peut être que négative, car il se trouve que ni les citoyens algériens (à l'exception des quelques spécialistes avertis), ni les entreprises se targuant de la mise en place d'un système d'informatisation, ne sont suffisamment sensibilisés au sujet des dangers de la cybercriminalité.
Autant dire aussi que la législation algérienne accuse un grand retard en termes de mise en place d'un arsenal juridique susceptible de contrer les plans insidieux des pirates de l'informatique. C'est ce qui ressort en substance du symposium qui se tient, depuis hier à Alger, et traitant du thème de la cybercriminalité.
Cette manifestation tenue sous l'égide du World Trade Center Algiers a drainé la participation des professeurs et consultants en matière de lutte contre la cybercriminlaité, des hauts gradés parmi la corporation de la police et de la gendarmerie et bien évidemment des responsables de la tutelle de la Poste et des Technologie de l'information, tel que M.Brahim Mansour qui est président de la commission Ceta. Cette commission mise en place en mars 2006 est chargée, entre autres, de l'élaboration des lois et de mettre de l'ordre dans la marche de l'informatique en Algérie.
Son président, M.Mansouri, n'a pas exclu, lors de son intervention, hier à l'hôtel El Aurassi, l'interdiction dans un futur proche, de l'accès à certains sites qui sont de son avis, attentatoires à la morale de la collectivité. «Nous fermons l'oeil, pour l'instant, sur la nature infâme de beaucoup de sites qui sont complètement en déphasage avec les valeurs de la société algérienne, car ce qui compte pour nous actuellement, c'est plutôt le fait que la société algérienne découvre l'Internet sous tous ses aspects, cependant à l'avenir, tous les sites en question seront frappés d'une décision d'interdiction d'accès», déclare en substance M.Brahim Mansour. Existe-t-il une sorte de liste noire des sites concernés par cette mesure restrictive? La réponse de M.Mansour a été un peu évasive.
Il s'est contenté de dire qu'il s'agit des sites qui sont contraires à la morale et dont le contenu est réprouvé par la morale et la société. Il laissera entendre aussi que ces sites sont certes ceux de nature pornographique, mais cette décision d'interdiction à avaliser dans un avenir proche est aussi valable, comprend-on, pour les sites émettant des données «politiquement incorrect» et aussi des informations de nature subversive, pour ne pas dire à vocation terroriste. Il est clair que si une telle décision venait à se confirmer dans l'avenir, cela provoquerait assurément la colère des défenseurs des droits de l'homme et des libertés individuelles en Algérie. Même si le contrôle de la Toile se fait aussi dans les pays développés, pour traquer les sites pédophiles, le blanchiment d'argent et la propagande terroriste.
L'ambition mise en avant par M.Mansouri et portant sur l'interdiction d'accès à des sites biens définis sur l'Internet, trouve probablement sa logique dans le souci de protéger les Algériens de tout genre d'attaques et d'«incursions» terroristes notamment. N'oublions pas que les sanguinaires du Gspc affiliés à l'organisation Al Qaîda comptent parmi eux des dizaines d'experts en informatique qui sont redoutables, à juste titre, en termes de propagande terroriste sur Internet.
D'ailleurs, c'est dans l'objectif de parer à une telle menace que l'organisation des ministres arabes de l'Intérieur se réunit annuellement en Tunisie pour tenter de démasquer, entre autres, les agissements des terroristes sur le Net.
Par ailleurs, et en termes de manquements juridiques dont souffre la législation algérienne pour contrer le mal de la cybercriminalité, les experts en la matière ayant participé au symposium tenu hier à l'hôtel Aurassi ont souligné l'absence de textes de loi condamnant l'acte de vol informationnel, tout comme il est noté que la loi 15-04 adoptée en 2004 manque à ce jour d'une juridiction compétente. Les mêmes experts ont aussi mis l'accent sur le fait que «l'Algérie perd beaucoup en matière de commerce et de paiement électronique». Les débats sur la cybercriminalité se poursuivront aujourd'hui à l'hôtel El Aurassi.


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