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Le chrétien qui se veut démocrate
FRANÇOIS BAYROU
Publié dans L'Expression le 19 - 03 - 2007

«On ne choisit pas entre la peste et le choléra» Jacques Duclos, premier secrétaire du Parti communiste.
Vivre en France à cette période électorale, où tout est sujet à polémique et à pronostic, est à bien des égards pesant, mais chaque jour apporte son lot de curiosité, de faux-vrais coups de thêatre. Dans ce microcosme pour reprendre une expression de Raymond Barre, tous les coups sont permis. Je m'en vais vous narrer la dernière. A une question de l'inamovible Patrick Poivre d'Arvor le lundi sur TF1, s'agissant du non-soutien déclaré de Claude Allègre, ancien ministre de l'Education de Jospin qui voulait à tout prix dégraisser le «mammouth», comprenons par là supprimer des postes à l'Education nationale, et qui en paya le prix, Ségolène Royal, qui était
son ministre déléguée, eut cette phrase assassine: «Comme cela au moins je serais plus à l'aise pour reprendre contact avec les enseignants». Les sondages qui avaient superbement ignoré François Bayrou en janvier et février, découvrent tout d'un coup que c'est un homme de synthèse capable de créer l'équivalent de la démocratie chrétienne allemande...en France Entre la défense des règles du marché, au coeur de l'idéologie de la droite libérale, et le recours à l'Etat pour assurer la protection des travailleurs, qui caractérise la doctrine de la gauche social-démocrate, le centre, famille politique de François Bayrou, est à la recherche d'une troisième voie. Celle-ci existe, au moins en théorie: c'est celle de l'«économie sociale de marché», portée par la démocratie chrétienne dans la seconde moitié du XXe siècle. Ce n'est pas un hasard si l'Union européenne (UE), dont la naissance doit beaucoup à l'action des démocrates-chrétiens, comme Robert Schuman en France, Konrad Adenauer en Allemagne ou Alcide de Gasperi en Italie, se réclame de cette orientation. Elle apparaît, en effet, comme la seule qui permette de surmonter la division entre la droite et la gauche.
Alliance UDF-PS?
L'économie sociale de marché, qui se présente comme une synthèse entre le libéralisme économique et la solidarité sociale, a été développée en Allemagne de l'Ouest au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Cette idéologie refuse le libéralisme, par méfiance à l'égard du capitalisme, dans le droit-fil du personnalisme chrétien. Aussi, les partis démocrates-chrétiens vont-ils contribuer, une fois au pouvoir, à la mise en place des grands systèmes de protection sociale. Cette famille politique a été un acteur de la construction de l'Etat-providence, explique Pascal Delwit, directeur du Centre d'études de la vie politique (Cevipol) à l'Université libre de Bruxelles. Les démocrates-chrétiens, indique-t-il, acceptent l'économie de marché, mais, à la différence de la droite classique, ils portent «une attention soutenue à la question sociale.
Comme le note M.Magnette, les démocrates-chrétiens ont aujourd'hui pour rôle de «modérer» les politiques, de droite ou de gauche, auxquelles ils sont associés. «Le parti restera partisan de l'économie sociale de marché», a déclaré ainsi Mme Merkel il y a quelques mois.(1)
Le candidat centriste à la présidentielle est désormais au même niveau d'intentions de vote que Ségolène Royal au premier tour dans les sondages autour de 24%. C'est de ce fait, la panique à bord du vaisseau PS. D'autant qu'il y a des plaies qui ne sont pas refermées, notamment le cas de Dominique Strauss Kahn qui n'est pas insensible à l'appel du pied de François Bayrou qui a promis de faire appel à toutes les compétences pour gouverner. Il n'est pas étonnant dans ces conditions que Segolène Royal reproche aux «Eléphants du P.S.» leur soutien mou et tardif créant de ce fait,le désarroi dans la tête des militants de la Gauche.
Pour Daniel Cohn-Bendit, député européen vert: «Une coalition UDF-PS-écologistes pourrait tenir» «Je souhaite voir Ségolène Royal gagner l'élection et constituer une coalition PS-UDF-écologistes. Mais une telle alliance reste tout à fait pertinente dans l'hypothèse où François Bayrou serait élu au second tour face à Nicolas Sarkozy....François Bayrou serait par conséquent obligé de trouver des alliés sur sa gauche, avec un accord de gouvernement très clair bâti autour de quelques priorités: la protection de l'environnement, le respect de l'immigré dans la nécessité de l'intégration républicaine, un référendum sur un projet de Constitution européenne comprenant les deux premières parties du texte existant, ainsi que quelques articles de la troisième, et qui serait révisé pour tenir compte davantage de la dimension sociale...Le candidat UDF est en mouvement. Il a soulevé le poids, mais on ne sait pas dans quelle position il va le jeter. Et l'intérêt de la gauche est de l'attirer dans sa direction.»(2)
Dans le journal La Croix, Laurent de Boissieu écrit: De fait, la progression constante de François Bayrou dans les sondages depuis deux mois lui a donné une visibilité médiatique qui facilite sa campagne et contribue à sa progression dans les intentions de vote. «Sa percée initiale a contribué à le crédibiliser et créé un mouvement d'entraînement». Il a d'abord séduit ceux qui rejetaient le clivage gauche-droite ainsi que les électeurs du centre gauche déçus par Ségolène Royal, puis il a rallié, cette fois par adhésion à son positionnement, des électeurs de la droite modérée qui, jusque-là, avaient fait le choix de Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy continue d'inquiéter une partie des électeurs de droite, Le candidat de l'UMP paraît écartelé entre rupture et héritage, libéralisme et volontarisme politique. «La percée de Bayrou s'explique d'abord par l'échec de Royal et l'effondrement des petits candidats», croit-on au QG de campagne de Nicolas Sarkozy.
«Le succès de Bayrou, c'est la peur qu'inspire Sarkozy dans une partie de l'électorat de droite», répond en écho un membre de l'équipe de Ségolène Royal...tout en concédant que celle-ci n'a pas totalement surmonté le problème de sa crédibilité. Pourtant depuis 2002, l'indifférence vis-à-vis d'un François Bayrou de plus en plus critique avec le gouvernement et la majorité, a été érigée en ligne de conduite à l'UMP. Afin de «ne pas donner au leader centriste une importance qu'il n'a pas», expliquait-on alors dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. Cela s'est avéré être une erreur: «C'est vrai, reconnaît aujourd'hui le sénateur UMP Gérard Longuet, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, nous ne l'avons pas vu venir, pas intégré.» Pour les socialistes, François Bayrou était le problème de la droite et le «troisième homme», selon François Hollande, ne pouvait être que Jean-Marie Le Pen». «C'est à partir de septembre 2006 que François Bayrou a réorienté son discours afin de se défaire de l'image d'un centre ´´mou´´...Dès lors, il n'a cessé d'en appeler au peuple contre les élites et les puissances de l'argent. Depuis qu'il est entré officiellement en campagne le 13 décembre à Lille, le candidat de l'UDF mène une campagne à l'ancienne» sur le modèle de celle conduite par Jacques Chirac en 1995, François Bayrou s'applique ainsi à «voir la France village par village, quartier par quartier». François Bayrou utilise indifféremment les termes de «grande coalition» et de «gouvernement d'union nationale», qui renvoient pourtant à des réalités différentes. La référence à un «gouvernement d'union nationale» fait mouche dans les enquêtes d'opinion, les Français y voyant l'idée d'un gouvernement des meilleurs appliquant des mesures de bon sens.
Cependant, François Bayrou est le candidat qui, dans les enquêtes d'opinion, dispose de l'électorat le plus volatil. Près de la moitié des personnes interrogées qui disent avoir l'intention de voter pour François Bayrou au premier tour ne sont pas sûres de leur choix et pourraient changer d'avis.
«La principale faiblesse de François Bayrou est que sa progression s'est construite par défaut». À cinq semaines du premier tour, entre 45 et 55% des personnes interrogées n'ont pas encore arrêté leur choix. Pour consolider son socle électoral, le candidat de l'UMP se voit contraint de se déplacer à droite dans l'échiquier politique. Ce qu'il fait avec des propositions pour durcir encore le regroupement familial ou créer un ministère de l'immigration et de l'identité nationale.
Une «cellule anti-Bayrou» a même été créée à son QG de campagne. Au PS, la consigne est de «renvoyer Bayrou à droite tout en tendant la main à ses électeurs. Le discours centriste de François Bayrou, à équidistance de la droite et de la gauche, souffre de deux handicaps. l'UDF a toujours participé à des gouvernements de droite. François Bayrou a ainsi été ministre de l'Education nationale des gouvernements d'Edouard Balladur (1993-1995) puis d'Alain Juppé (1995-1997). Il proposa deux lois qu'il retira sous la pression de la rue. A tel point qu'on parle par la suite de cogestion avec les syndicats C'est lui qui le premier, a fait voter la loi interdisant le foulard à l'école.(3)
Pour Borloo qui était dans son camp au même titre que Douste-Blazy, Santini, critiquant la démarche de Bayrou, il écrit: François Bayrou dénonce les alternances droite-gauche et déduit: «Mettons tout le monde ensemble, ça marchera.» Mais il n'analyse pas l'échec lui-même, ses causes profondes. Le seul discours que les électeurs entendent avec lui, c'est le “ni-ni”, «ni UMP ni PS». Enfin, pour Arnaud Montebourg, Bayrou c'est l'Egar ou le Pierre Pflimlin de la 3e République voulant dire par là qu'ils sont de la couleur de l'opportunisme.
Enfin, un regard externe celui du journaliste d'El Pais, Jose Maria Marit-Font, interrogé par l'Express il déclare: Les candidats sont aménésiques sur l'Europe. La première grande polémique de la campagne a été «combien ça coûte», le chiffrage des différentes propositions des candidats, et non la question de savoir comment financer le modèle social, dont personne ne dit qu'il n'est pas soutenable avec une dette de 1000 milliards d'euros...Cette année, la vraie surprise, c'est l'émergence de François Bayrou. Personne ne s'y attendait. Moi-même, je n'y croyais pas vraiment, jusqu'à ce que je le suive lors de son déplacement à Toulouse. Il vend très bien cette image de «paysan béarnais» proche des gens, qui parle sans faire de grandes promesses. Je trouve très intéressant qu'il se soit hissé au niveau des deux autres principaux candidats. En tant que troisième homme, il court bien évidemment le risque de chuter dans les sondages avant l'élection.
On avance souvent l'idée selon laquelle Bayrou pourrait «sortir» Royal au premier tour, mais je crois qu'il représente surtout un danger pour Sarkozy. Royal a toute la gauche pour elle. Au pire, Bayrou risque de lui prendre quelques «bobos parisiens»! A droite, tous les candidats se trouvent dans une chambre étroite: Le Pen, Sarkozy, Bayrou. Il y a trop de monde! Sarkozy a voulu faire comme Aznar en Espagne avec le Parti populaire, lorsqu'il en a pris les rênes. Il est parti du principe que tout grand parti de droite doit faire une place à l'extrême droite. Sarkozy le fait par son discours sur la sécurité, l'immigration. Il veut séduire les électeurs du Front national. Il peut gagner des deux côtés, mais aussi perdre des deux côtés, avec un report de son électorat vers Bayrou....Le Pen n'atteindra pas le score qu'il a fait en 2002, son grand moment historique, mais il reste une force très puissante qui comptera beaucoup dans le résultat final. Quant au reste [des candidats], cela n'existe pas, il n'y a rien à en dire!(4)
Preuve qu'un changement factice ou profond est en train de se faire, François Bayrou est devenu le nouveau héros de la banlieue, le leader centriste a été bien accueilli lors d'une visite mardi en banlieue parisienne qui l'a conduit en Seine-Saint-Denis. Une journée pleine d'encouragement pour le candidat centriste, à l'heure où, selon une enquête de l'Ifop, 6 Français sur 10 ne font confiance ni à la gauche ni à la droite pour gouverner le pays. «Bay-rou, président! Pensez à nous quand vous serez au pouvoir!» C'est en chef d'Etat potentiel que François Bayrou a arpenté les rues de Saint-Denis, en banlieue parisienne, où il a reçu un accueil chaleureux. Est-on à un tournant? Les dizaines de journalistes qui suivaient le candidat de l'UDF à la présidentielle se posaient la question, tant l'attitude du public à l'égard du député centriste semble avoir évolué en peu de temps. «La victoire est à vous, à bas les rigolos!», lui lance un admirateur en tentant de se frayer un chemin. «On ne dit cela que quand il y a une possibilité que cela arrive», commente un membre de l'entourage du député béarnais, qui oscille entre 22% et 24% d'intentions de vote pour le premier tour dans les derniers sondages. Un journaliste de la télévision irlandaise enregistre son sujet: «A six semaines de l'élection, 45% des Français ne savent pas encore pour qui ils vont voter», fait-il remarquer.
Les beurs iront voir ailleurs
Répondant à Sarkozy il déclare: «L'identité nationale, ce n'est pas une affaire de ministère. Quand on a un minimum de souvenirs de l'Histoire de France, qu'on veut un pays apaisé, on ne fait pas d'amalgame de ces deux mots. Une chose à faire, c'est de ne pas dresser les gens les uns contre les autres en faisant croire que la Nation est menacée». «Le devoir d'un président de la République, c'est de faire vivre les Français ensemble». «Nous voulons construire et pas détruire, réunir et pas diviser. C'est cela aussi l'identité de la République française, qui commence par liberté, qui continue par égalité et qui, surtout -on ne doit jamais l'oublier quand on est citoyen comme quand est responsable public-, surtout finit par fraternité», a ajouté François Bayrou. Parmi les citoyens français, 15 millions sont d'origine étrangère, a-t-il fait remarquer. «On voit davantage le trésor de la République pour la France quand on a souffert pour l'obtenir que quand on est simplement né à l'intérieur», a-t-il ajouté sur une scène décorée de drapeaux français et européen, ainsi que d'un buste de Marianne.
Assurément, cette campagne n'est pas comme les autres, ce qu'il y a de sûr c'est que d'une façon ou d'une autre, le sort des Beurs, voire des Français d'origine maghrébine, et malgré les bonnes intentions, sera plus que jamais renvoyé aux calendes grecques. personne ne parle plus de l'intifada des banlieues d'il y a à peine 15 mois. Il y a un consensus pour apporter une seule réponse: les maisons de redressement, voire, comme le préconise Segolène Royal, un encadrement militaire pour les mineurs. Comme il est dit dans «L'Ecclésiaste»: «Il n'y a rien de vous sous le soleil» pour les damnés de la terre.
1.Thomas Ferenczi: «François Bayrou: une synthèse économique et politique périlleuse» Le Monde économie du 12 032007
2.Daniel Kohn Bendit: Recueilli par Denis Peiron L'Express.fr du 09/03/2007
3.Laurent de Boissieu: «Jusqu'où ira François Bayrou?» La Croix du 14 mars 2007.
4.Jose-Maria Marti-Font, El Pais «Bayrou pourrait créer la surprise», propos recueillis par Isabelle Tallec. L'Express du 9 mars 2007


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