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Les réserves du patronat
APRÈS LES DECLARATIONS DE BELKHADEM
Publié dans L'Expression le 30 - 08 - 2007

Réagissant «fermement» mais «sagement», le patronat déplore l'absence de dialogue entre gouvernement, syndicat et patronat.
Les récentes déclarations du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, ont fait réagir certaines organisations patronales, qui estiment, à l'image de la Cgea, que préside Habib Yousfi, que «le glissement des prix constaté n'est que le fruit d'une mauvaise prise en charge du problème par les pouvoirs publics» et une rentrée sociale difficile est à craindre.
Ce mouvement à la hausse des prix des denrées essentielles (pain, lait, semoule, huile et autres produits sensibles), a déclaré M.Yousfi à L'Expression, témoigne du «patinage sur place dans lequel se sont enlisées les entreprises et duquel elles ne peuvent s'en défaire».
Déplorant ce «triste constat», il relève, en outre, «le manque flagrant de dialogue entre les pouvoirs publics et les autres composantes qui organisent les citoyens, à savoir le syndicat et le patronat.» Il faut, a-t-il dit, «arriver à stopper l'effritement du pouvoir d'achat du citoyen et son appauvrissement progressif.»
La question doit être examinée sous l'angle des accords passés avec les pouvoirs publics dans le cadre du Prse (Programme de relance sociale et économique) que sous-tend l'engagement tripartite auquel ont adhéré les travailleurs, le patronat et le gouvernement. La Cgea souligne que le secteur financier dominant et facteur incontournable du développement demeure rigide à toute participation et reste réfractaire à toute évolution.
«Il y a aujourd'hui un malaise social qui ne contribue guère à conforter les objectifs du pacte économique et social, (applaudi par nombre d'institutions internationales) celui d'aboutir à une paix mobilisant les partenaires pour une meilleure prise en charge du développement et de la croissance.» lit-on, par ailleurs dans un écrit parvenu hier à notre rédaction.
La crainte de la Cgea réside aussi dans «la pleine application des accords d'association avec l'UE et la future admission de l'Algérie à l'OMC.» La Cgea regrette «qu'aucune mesure concrète ne soit venue conforter les objectifs de la tripartite ayant donné naissance au pacte économique et social, ni celles prévues pour la redynamisation des filières de l'industrie, du Btph, de l'agroalimentaire, des services...» qui restent à promouvoir.
Contacté par nos soins, le président du Conseil supérieur du patronat algérien (Cnspa), Saïd Kahoul, n'a pas, pour sa part, mâché ses mots en s'interrogeant vivement sur la situation socioéconomique «inquiétante» qui prévaut, «que ce soit au niveau des prix de l'agroalimentaire ou de la menace qui plane sur d'éventuelles compressions» de personnel. «Tout le monde s'inquiète sauf nos dirigeants», a-t-il déploré vivement en ajoutant qu'il existe «des données que nous n'arrivions pas à saisir».
«Les explications données ici et là frisent l'illogisme et ne tiennent pas la route» a-t-il martelé. C'est le flou total, on navigue pratiquement à vue s'est exclamé M.Kahoul qui relève que «beaucoup d'interrogations restent sans réponses».
De son côté, le vice-président de la CAP, Mohamed Lardja, a indiqué à notre journal, à partir de Béchar, que la Confédération de Boualem M'rakech qu'il co-préside, qualifie «de positive» l'assurance donnée par le chef de gouvernement, Belkhadem «que l'Etat continuera à assurer la stabilité socioéconomique du pays.» Il a estimé «encourageante» aussi la bipartite gouvernement-Ugta annoncée pour la semaine prochaine.
Celle-ci, qui sera consacrée à l'examen du dossier de la grille des salaires de la Fonction publique, devrait, a-t-il dit, permettre d'augmenter le pouvoir d'achat du fonctionnaire et par ricochet stimuler une hausse de la consommation, donc de la production, avec une création d'emplois éventuelle en «bonus».
M.Lardja a, par ailleurs, relevé le point favorable de la déclaration de Belkhadem quant aux investissements locaux et des IDE (Investissements directs étrangers), notamment dans l'industrie, l'immobilier et le tourisme. Cependant, a souligné le vice-président de la CAP, «il faut que les blocages de la bureaucratie soient maîtrisés, que l'accès au foncier soit libéré et que les banques se mettent au diapason des attentes des investisseurs locaux en se débarrassant des contraintes administratives qui retardent énormément la relance économique. L'Etat doit prendre des initiatives courageuses pour contrer le fléau bureaucratique qui gangrène les rouages économiques» assure-t-il
L'état de «stagnation» est dénoncé également par la CAP, partenaire privilégié des pouvoirs publics, qui se place «en état d'alerte» devant la dégradation du pouvoir d'achat du citoyen.
Cette organisation estime impérieux de procéder à une défiscalisation partielle des entreprises, allègement qui permettra, selon elle, de rehausser le taux de production, augmenter l'offre et susciter une baisse des prix des produits stratégiques conformément aux règles qui régissent une économie de marché. La procédure consentie mènera, entre autres, vers une intensification de la création d'emplois et la formation en entreprise.
A ce propos, Boualem M'rakech, patron de la CAP, avait réaffirmé récemment à la presse que «la lourdeur des charges sociales a des effets dissuasifs sur la création d'emplois (...) et encourage la fuite sociale et l'option marchande des entreprises, plus rémunératrice et qui nécessite un effectif réduit...»
La CAP regrette, par ailleurs, le non-aboutissement jusqu'ici des travaux des commissions en charge de l'étude de la fiscalité des collectivités.


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