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Freedom House demande l'amendement de la Charte
IGNORANT LES CRIMES COMMIS PAR LES GROUPES TERRORISTES
Publié dans L'Expression le 03 - 10 - 2007

L'Algérie est en train de perdre sur le plan médiatico-politique ce qu'elle a pu réaliser depuis les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.
Dangereuses insinuations de l'ONG américaine Freedom House. Virulent, très virulent est le rapport publié par Freedom House sur la situation des droits de l'homme en Algérie. Un rapport qui prend l'allure d'une véritable ingérence dans les affaires intérieures algériennes.
Après les critiques de Transparency International, notre pays vient d'être fortement épinglé par l'ONG américaine: «L'Algérie a accompli des progrès considérables vers la réduction de la violence interne et l'amélioration des conditions économiques (...). Cependant, le président Abdelaziz Bouteflika a été peu disposé à démocratiser la vie politique du pays et le propulser vers une véritable économie de marché», souligne Freedom House dans son rapport publié dimanche.
L'ONG évoque la mauvaise gestion de la situation sécuritaire. Cependant, aucune allusion n'est faite aux crimes commis par les groupes terroristes en Algérie. L'organisation terroristes d'Al Qaîda au Maghreb n'est à aucun moment citée dans le rapport.
Le drame des Algériens est résumé en termes de nombre de morts publié par la presse nationale et les agences internationales. En effet, même si Freedom House reconnaît que «la situation sécuritaire s'est nettement améliorée par rapport aux années 90» et que «les attaques terroristes ont connu une baisse considérable», il n'en demeure pas moins que sur ce chapitre l'Algérie est appelée à redoubler d'efforts et à réviser sa stratégie pour arriver à une «solution juste et équitable au conflit» qui oppose les forces de sécurité aux groupes terroristes.
L'ONG relève que «la charte initiée par le président algérien offre l'amnistie aux responsables du conflit armé et favorise l'amnésie». La Charte selon Freedom House «met fin à la quête pour la vérité engagée par les associations des droits de l'homme».
A cet effet, l'ONG américaine recommande en premier lieu dans son rapport «l'amendement de la Charte pour la paix, en tenant compte du débat contradictoire qu'a soulevé ce projet depuis deux ans». Cette révision devrait «consacrer l'équité dans la définition des responsabilités». Mais cette équité ne ressort pas dans le rapport de l'ONG, qui s'étale dans «les critiques à l'égard des services de sécurité» et «oublie» de dénoncer les crimes revendiqués par les groupes terroristes. En des termes à peine voilés, Freedom House relance le «qui tue qui» en évoquant «des lettres de revendication non vérifiées du Gspc et publiées par la presse algérienne au lendemain de chaque attentat». En deuxième lieu, l'ONG suggère que soit donné le droit aux cadres du FIS dissous de créer un parti politique: «Le gouvernement algérien devrait éliminer toutes les restrictions sur les activités politiques des membres du FIS et permettre à ces derniers d'activer librement dans le champ politique.»
En outre, Freedom House se joint à la Commission des droits de l'homme des Nations unies et atteste que le procès des dirigeants du FIS dissous n'était pas «équitable». Dès lors, comment expliquer ce brutal revirement dans les position des ONG concernant la stratégie de lutte contre le terrorisme de notre pays?
L'Algérie est-elle en train de perdre sur le plan médiatico-politique tout ce qu'elle a pu réaliser ces six dernières années, c'est-à-dire au lendemain des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis? Il est certain que depuis ces attaques, les Etats-Unis ont fait de l'Algérie «un exemple à suivre dans le combat contre la menace terroriste». L'Algérie est devenue, ou a cru l'être, un partenaire fiable dans cette lutte mondiale contre ce fléau. Mais depuis deux ans le ton a changé.
On citera à titre de rappel les rapports contradictoires publiés par le département d'Etat américain sur l'Algérie en l'intervalle d'une année. Si en 2006, on a fait l'éloge du combat mené par le pays contre le terrorisme, cette année des interrogations ont été exprimées contre la démarche menée par les autorités du pays.
En troisième lieu, Freedom House a exhorté l'Algérie à lever l'état d'urgence pour permettre à toutes les composantes de la société civile de s'exprimer librement: «Ce n'est pas le cas actuellement. Le gouvernement algérien refuse d'agréer plusieurs partis dans l'optique de ne pas gêner les trois partis, (FLN, RND, MSP) qui soutiennent le président», lit-on dans le rapport. Enfin, Freedom House, qui dénonce la dépendance de la justice, relève néanmoins le dynamisme enregistré par le gouvernement dans la gestion des scandales financiers.


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