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Des travailleurs sans sécurité sociale
TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 16 - 10 - 2007

La wilaya ne dispose pas d'un tissu économique susceptible de générer autant de postes de travail à même de résorber le chômage.
Dénicher un emploi constitue une véritable corvée pour les citoyens dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Et pour cause, cette dernière ne dispose aucunement d'un tissu économique susceptible de générer autant de postes de travail à même de résorber le chômage galopant qui ronge la classe juvénile notamment. Ainsi, à défaut d'un emploi stable en mesure de répondre, un tant soit peu, aux exigences du quotidien, les citoyens se voient, par la force des choses, contraints de se contenter de l'emploi précaire, quand il existe, bien sûr. Dans cette catégorie, l'employé est soumis à une exploitation en bonne et due forme, sans parler des maigres salaires perçus à la fin du mois. Nombreux sont ceux, d'ailleurs, qui arrivent à peine à tenir.
Dans ce contexte et en raison de l'inconsistance des différents dispositifs d'emploi mis en place par les services de la wilaya, on peut nettement déduire que le nombre de postes accordés à Tizi Ouzou dans le cadre de l'Iaig et de l'Esil, sont en deçà de la demande. Il est utile de préciser, en outre, que les indemnités de l'Iaig et de l'Esil s'élèvent respectivement à 2900 et 3500DA, mais restent, cependant, un luxe pour bon nombre de citoyens, eu égard à la demande qui dépasse les quotas attribués à chaque commune. Aussi, le préemploi, ce dispositif destiné aux jeunes diplômés des universités, n'est pas à la portée de tout le monde. Les 1400 postes accordés à la wilaya de Tizi Ouzou pour l'année en cours n'ont pas satisfait le quart du nombre des demandeurs. Il y a lieu de souligner que le nombre de diplômés inscrits au niveau de l'agence de wilaya de l'emploi frôle les 29.000 jeunes, alors que depuis 1998, la wilaya de n'a bénéficié que de 6670 contrats préemploi(CPE). Par ailleurs, le travail chez le privé est loin d'être une sinécure. «On n'a pas trouvé mieux. On doit seulement supporter tout ce qui pèse sur nous. On travaille du lever du jour jusqu'à la tombée de la nuit, avec une paie vraiment dérisoire mais on tient quand même le coup en attendant des jours meilleurs», dira un jeune, la trentaine à peine bouclée, exerçant comme serveur dans une cafétéria au chef-lieu de wilaya. Notre interlocuteur a mis également l'accent sur un problème épineux qui le préoccupe d'une manière très inquiétante. Il s'agit du volet sécurité sociale dont il ne bénéficie pas. «Comment peut-on faire son avenir alors qu'on travaille au jour le jour sans aucune assurance?» s'interroge-t-il encore. Toujours dans la capitale du Djurdjura, un autre jeune, ingénieur de formation, essaye de gagner «sa croûte» en travaillant comme vendeur dans une épicerie sans pour autant arriver à joindre les deux bouts. «Je n'ai rien trouvé d'autre. C'est le dernier recours. J'ai fait d'ailleurs un tas de dossiers pour décrocher un boulot qui corresponde à mon domaine, en vain. Donc, je continue de subir les multiples affres de l'exploitation», dira-t-il avec beaucoup d'amertume. Par contre, d'autres jeunes, mieux lotis, s'appuient sur la béquille paternelle pour s'investir dans les petits commerces. C'est le cas de Madjid, originaire d'Azazga, qui a ouvert un magasin de chaussures à la Nouvelle-Ville. Il en est de même pour Karim, celui-là a préféré investir dans le commerce ambulant de fruits et légumes. D'autre part, le commerce informel «absorbe» une grande partie de la jeunesse de la région, laquelle s'adonne à la vente à la sauvette. D'ailleurs, les différentes ruelles de la ville des Genêts donnent quotidiennement l'image d'un marché à ciel ouvert. Cependant, ces derniers jours, les éléments de la police interdisent toute vente à la sauvette, en traquant continuellement les vendeurs. «On n'a pas où aller. L'Etat ne veut pas nous donner de travail et aujourd'hui, on se trouve pourchassés à longueur de journée par la police» Ce sont là les propos d'un vendeur à la sauvette qui révèle qu'il nourrit, grâce à son «boulot», une famille de dix personnes. Ainsi, à Tizi Ouzou, le chômage endémique a atteint son paroxysme, au grand dam d'une population laissée apparemment pour compte.


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