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Comment le FFS a piégé le pouvoir
Publié dans L'Expression le 31 - 03 - 2002

Le boycott de la Kabylie amènera-t-il le pouvoir à reporter les élections ?
L'annonce de la non-participation du FFS aux prochaines législatives, par son premier secrétaire national M.Ahmed Djeddaï, à l'émission Ousboue El-Djazaïr, a bouleversé les analyses établies par les observateurs de la scène politique.
M.Djeddaï a considéré cette décision comme une protestation contre la politique suivie en Kabylie.
Le premier secrétaire du FFS, qui a mis en garde le pouvoir contre toute manoeuvre visant à pousser des jeunes en colère à monter au maquis, s'indigne contre les traitements que subissent certains jeunes révoltés par le fait d'une absence réelle de règlement de la crise.
Malgré un temps de réflexion, de concertations et de contacts assez conséquent, le FFS a choisi la voie de la contestation confirmant ainsi son éternel statut de parti de l'opposition.
Le FFS, considéré comme le parti défenseur de la question des droits de l'Homme et de la démocratie, n'avait d'autre alternative que de renoncer à sa participation aux législatives.
Pourtant, le parti d'Aït Ahmed avait toutes les chances de son côté. Il avait l'assurance de remporter un quota d'au moins cinquante sièges, de réussir à gagner le respect de ses adversaires politiques et surtout de pousser le pouvoir à lui faire des concessions, parmi lesquelles figurait le passage en direct à la télévision de son premier secrétaire, en lui donnant les moyens et toute latitude d'annoncer officiellement la position de son parti vis-à-vis des législatives.
C'est la condition sine qua non qu'avait exigée le FFS pour annoncer définitivement et surtout positivement sa participation aux élections.
Sa décision de boycotter les législatives a donc surpris les observateurs, les politiques, mais surtout le pouvoir, qui avait misé sur la participation du FFS et qui ne pensait pas que le parti d'Aït Ahmed marcherait sur les traces de son frère ennemi, le RCD. Cette nouvelle donne politique risque de conduire à une élection nationale sans la Kabylie et inévitablement à une Assemblée amputée de la représentativité kabyle.
Ce qui constituerait un événement sans précédent dans l'histoire des élections dans le pays.
Et pourtant, la Kabylie a toujours affiché son hostilité vis-à-vis des élections organisées par le pouvoir.
En effet, les chiffres de participation et de vote positif dans cette région proche d'Alger, ont toujours été au-dessus des 30%.
Avec ce boycott, la Kabylie et même une grande partie de la capitale risqueraient de manquer le rendez-vous du 30 mai.
Mais le boycott de la Kabylie amènera-t-il le pouvoir à reporter les élections?
C'est la question que se posent une grande partie de la classe politique et certains observateurs politiques avertis qui n'écartent pas la possibilité de voir le Président de la République appeler au report des élections donnant ainsi un gage de bonne volonté pour le règlement de la crise en Kabylie, mais aussi pour pousser les plus indécis à reprendre le chemin de la raison politique.
Une option qui est à éliminer, nous a indiqué un député du RND qui estime que l'Etat a fait trop de concessions pour aller jusqu'à reporter les élections.
Il ajoute que les autorités ont déjà été confrontées au même dilemme lors de la présidentielle et elles n'ont pas fait marche arrière.
L'on évoque également la possibilité que le FFS revoie sa position si les garanties exigées du pouvoir lui sont assurées!
En tout état de cause, les réponses d'Ahmed Djeddaï, aujourd'hui dans le point de presse du FFS, pourraient éclairer l'opinion sur la position définitive du parti d'Aït Ahmed.


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